Pennywise - Land La moindre des choses qu'on puisse dire, c'est que Pennywise ne nous étonne guère sur cet album, ils ne changent rien à ce qui a fait leur réputation. Tempos infernaux, refrains chantants, breaks millimétrés pour chacun des zicos, petits solos de grattes et surtout un tas de riffs qui font avancer le schmilblick. Sur les 14 titres de l'album, trés peu de surprises donc, mais des mini surprises quand même, car Pennywise, et c'est ce qui fait d'eux un grand groupe, sait sortir un peu des sentiers battus dont je viens de faire un mini-résumé, si tu ne suis pas, écoute les "F**uck authority" ou "Something wrong with me" (au hasard) pour voir de quoi il retourne (double flip). Donc, c'est par exemple sur "Set me free" que le groupe se permet un trés long passage calme basse/batterie/chant avant de se relancer sur un "Divine intention" où Jim entâme le chant comme Jimi Pop de Bloodhound Gang ! Une intonation plus lourde et moins marquée par la mélodie que l'on peut trouver par moment sur d'autres titres comme "Who's on your side". Le dernier morceau, "Anyone listening" nous ramène au commencement, à Bad Religion, un des groupes dépositaires du style, cette façon d'attaquer les refrains ne nous rajeunit pas... Mais Pennywise vieillit avec nous, peut-être moins que nous mêmes... Ils ont toujours une sacrée pêche et détiennent l'art de la transmettre tout en n'oubliant pas leur discours punk qui ne déplairait pas à José Bové "United nations of hypocrisy profit's our goal... big companies controlling us all..."