28/06/24 Panic Monster à NYC : Pour voir le dernier clip de Panic Monster illustrant "Walking in New York City", ça se passe à la suite.
> Lire la dépêche
27/06/24 The Folk Machine : le docu : Un documentaire/reportage sur la tournée "The Folk Machine" (avec Forest Pooky, Panic Monster et Stephan de Dionysos) a été réalisé par David Basso, on(...)
> Lire la dépêche
28/09/22 East Side Burgers fête ses 10 ans : Le 23 octobre, le restaurant de burgers parisien,East Side Burgers, fête ses 10 ans en musique avec une soirée à 10 euros à La Bellevilloise. Au menu (...)
> Lire la dépêche
Numéro :
Mag #57
La cigale ayant chanté tout l'été, elle se retrouva avec un putain d'énorme mag à la rentrée ! Plus de 330 pages pour le retour aux affaires courantes et attaquer notre onzième saison en temps que Mag ! The Ocean et son superbe album sont à l'honneur mais ont aussi répondu à nos questions Unsane, Angie d'NRV, Black Taboo, Therapy? , Les Lullies, Yawners, Birds In Row et Worst Doubt !
Panic Monster / Chronique Split > Panic Monster x Heavy Kevy
S'il n'y avait qu'un morceau à retenir de ce split réunissant Panic Monster et Heavy Kevy, ça serait "I kill for a hot dog", titre en trio entre les deux artistes croisant la guitare en bois avec en guest star Let's Go Lisa, à l'accent français quasi parfait. Un morceau qui hantera ton cerveau pendant les 666 prochaines années tant il est addictif. Voilà, c'est dit, et bien dit même ! Pour le reste (et il en reste !), Panic Monster (aka Olivier Dead Pop Club / Maladroit) et Heavy Kevy (aka Kevin The Apers / Insanity Alert) se partagent six titres avec chacun deux morceaux originaux et une cover (un morceau des Muffs avec la participation d'AG Sugar pour Olivier et un titre assez touchant de Sinitra pour Kevin). Sans faire dans le chauvinisme, les compos de Panic Monster (à propos de Keanu Reeves et Johnny Lawrence) font mouche à chaque fois, à base d'accords barrés, de mélodies et d'arrangements encore plus chiadés que sur son premier album, avec toujours son lot de fun. Et puis merde, c'est le chanteur de Dead Pop Club, et la gentillesse de ce type transpire à travers ses morceaux ! Quant à Heavy Kevy, sa formule acoustique fera chavirer les afficionados des Ramones et autre Queers. Deux artistes authentiques à retrouver en tournée cet automne. Miam !
Panic Monster / Chronique LP > We're all pretty bizarre. Some of us are just better at hiding it, that's all.
Combien de disques n'auraient pas vu le jour sans les confinements ? Combien de personnes hyperactives (ou procrastinatrices, c'est selon) ont profité d'un arrêt quasi total de la planète, cloîtrées chez elles, pour ressortir certains projets qui prenaient la poussière dans un disque dur ou un carnet à spirales rempli de stickers faute de temps ? Panic Monster est de ceux là, assurément.
Et Panic Monster c'est quoi, c'est qui ? Et bien c'est Olivier Portnoi, guitariste / chanteur des excellents Dead Pop Club dont le cinquième album se fait cruellement attendre (ils étaient pourtant sur un bon rythme de Coupe du Monde de foot pour les précédents, 2002 avec Autopilot off, 2006 avec Trailer park et 2010 avec Home rage, ont raté le coche en 2014, 2018 et vraisemblablement 2022 mais ça joue au Qatar, on ne leur en voudra pas de boycotter, en revanche, aucune excuse pour 2026 les gars !) et guitariste / chanteur des très bons Maladroit, plus prolifiques mais dernièrement contraints à une pause quelque peu forcée, dont on espère la fin proche. D'autant que je me suis laissé dire qu'il y avait un nouvel album dans les tuyaux. Olivier est donc ici quasi seul, avec sa guitare acoustique et quelques claviers, motivé par son pote Forest Pooky, venu pousser quelques choeurs et la chansonnette avec lui sur "What's the fun in that", dernier cool morceau de We're all pretty bizarre. Some of us are juste better at hiding it, that's all.. Oui, on a déjà connu des titres d'albums plus courts et moins... bizarres mais tout s'explique quand on découvre qu'il s'agit d'une référence au film Breakfast club, comédie US teenage des années 80 de John Hugues. Et le ciné, Olivier, ça le connaît, c'est une de ses principales sources d'inspiration depuis des années dans ses groupes. Panic Monster ne déroge pas à la règle avec "Alabama", sur la magnifique Patricia Arquette dans le formidable True romance, ou encore "Walking in L.A." même si, projet solo oblige, il s'autorise quelques incartades plus personnelles, plus intimes et moins naïves (encore que), pour nous parler de sa fille dans "A kiss just in case" ou de déceptions sentimentales dans "Blew up". L'ayant croisé quelques fois chez East Side Burgers à Paris, je n'ai pas été étonné non plus de trouver dans son disque la courte chanson "Burger girl", ni le très chouette "I want an alien for Christmas", au clip très drôle, vu sa passion pour les UFO. J'aurais du reste juré qu'elle était de lui, avant de découvrir qu'il s'agissait d'une reprise du groupe américain de power pop Fountains Of Wayne, me donnant envie de replonger dans leur disco, qui ne se limite nullement au tube "Sink to the bottom" (1996).
Huit titres pour une vingtaine de minutes gravées sur un digipak au livret soigné (CD is the new hype), l'ensemble pourrait paraître anecdotique mais il est à l'image de son monstre à bord : sans prétention mais sincère, efficace, touchant. On me souffle dans l'oreillette qu'il y aurait même quelques titres en rab pour un autre projet, des concerts de prévus... vivement le prochain confinement pour la suite des aventures ! Nan je déconne, pas de panique.
En naviguant sur notre site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour sauver vos préférences et réaliser des statistiques de visites.
[ charte d'utilisation ]