Rock Rock > Open Hand

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Open Hand en est à sa deuxième vie... Créé en 1999 autour de Justin Isham (chant, guitare), Michael Anastasi (bassiste) et Alex Rodriguez (batterie), le groupe a d'abord fait son chemin dans les méandres de l'indie US, sortant deux EPs (Radio days en 1999 puis Evolutions en 2000) et tournant avec Glassjaw ou Thursday. Leur signature en 2002 avec Trustkill devait les propulser sur le devant des scènes... Leur premier album est un recueil de titres du passé assorti de quelques inédits, The Dream sort en 2003 et emmène le groupe en Europe aux côtés de Poison The Well. En pleine ascension, le groupe se sépare et Justin se retrouve tout seul à Los Angeles... C'est alors que commence la deuxième vie du groupe, il se met à bosser avec un vieil ami batteur : Paxton Pryor et ils enregistrent en 2004 un album avec Paul Malinowski You and me, il sortira en février 2005... Reparti de zéro, Open Hand séduit à nouveau Michael Anastasi qui est de retour au sein du groupe qui engage Sean Woods comme guitariste, et c'est reparti...

Open Hand / Chronique LP > You and me

open hand : you and me Les premières écoutes de ce You and me ne m'avaient pas convaincu, certainement un peu distrait par d'autres activités, j'avais laissé cette sorte de stoner accessible de côté. Et puis j'ai fait tourner le disque des Open Hand dans la voiture... Et où ailleurs que sur la route pouvons-nous tester un bon skeud de stoner ? Sans rire, quand le paysage défile aussi vite que les riffs et qu'on se met à marquer le rythme par des hochements de tête, c'est qu'il se passe quelque chose... Et les titres comme "Take no action", "Newspeak" ou "Hard night" ne sont finalement pas trés "accessibles" au grand public... Certes Open Hand a dilué ses racines stoner dans de la pop et le résultat pourra en faire sursauter plus d'un mais ce serait une erreur de les mettre au placard trop vite. Donc on a un chant trés clair, trés mélodieux, un chant qui plaira aux minettes (j'ai pas maté les photos mais si le chanteur est mignon, ils vont se faire taper dessus par les grands défenseurs du rock indé...) et qui accroche les oreilles sans les écorcher. Mais voilà, il y a aussi de grosses guitares et de bonnes rythmiques durant ces 15 titres (et oui, on a un "Elevator" en bonus), les accords puisés dans le réservoir des seventies envoient ce qu'il faut quand il faut, jouant pas mal sur les effets ("Tough guy") et les enchainements comme à la grande époque... Si on y regarde de plus prés, les compos sont trés travaillées, les arrangements sont nombreux et tout n'est pas aussi simples à faire que ce You and me à écouter !
Au final, on a un bon album de rock qui réussit à mélanger des mélodies plutôt pop et des riffs plutôt stoner, le tout étant très très plaisant (trop ?), bravo donc à Open Hand d'avoir réussi cette synhtèse...