Øliver - Fortune cookies Une des bonnes surprises de cet été, c'est le nouvel EP d'Øliver (qui fait suite à un éponyme trop discret) : Fortune cookies, ici pas de message aux interprétations multiples à décoder selon son état d'esprit mais une pop un poil matheuse qui gicle des enceintes pour nous faire bouger les épaules et le popotin. Les six titres allient une rare efficacité à une construction savante faite de petits sons bien placés, d'un rythme punchy dans tous les cas, d'instruments qui n'en font pas des caisses et d'un chant (en anglais et très inspiré par des Grands-Bretons comme Foals) juste et entraînant. Sublimé par la production de Samuel Navel (Cascadeur, Duran Duran...), le travail du combo électro-math-pop ne peut laisser indifférent autant mentalement que physiquement, tant le corps répond à l'esprit en dansant quasi automatiquement à l'écoute de ces douces merveilles. Attention, même si on retrouve le bassiste de L'Homme Puma dans ce groupe, l'ambiance est bien plus ensoleillée, les seuls points communs entre les deux groupes étant la science du détail et le plaisir immédiat (en mettant Bandanascope de côté). Le quatuor parisien est désormais dans la place, on espère qu'ils n'ont pas tout mis dans cet EP...