Notorious, c'est l'histoire d'un groupe de potes qui se connaissent depuis qu'ils ont 15 quinze ans et des chouquettes. Notorious, c'est du funk, c'est du rock. Notorious c'est du funk-rock, avec des pointes ska, des cuivres, une pincée d'acid-jazz bien senti, et une grosse dose de bonne humeur, enfin bon, voyez quoi... Entre 1996 et 1999, Ils enchaînent diverses apparitions dans des tremplins rock et sur des compiles (Guitar Part). Avec près de 300 concerts dans les jambes, ils débarquent en l'an 2000 au festival des Eurockéennes, sur le tremplin Kronenbourg. Ils ont même tournés un clip pour leur titre "Sexy funky monkey" (mai 1999). Notorious, ils l'ont trouvé en feuilletant un dico d'anglais, ça sonnait bien, alors ils l'ont gardé. Plaquant études et diplômes, au grand dam de leurs parents, Notorious se lance dans l'aventure palpitante, et risqué de la musique, faisant de leur occupation leur gagne-pain. Notorious, c'est des bonnes vibes, du groove, du funk, le tout pour le plaisir des oreilles.
Notorious
Biographie > un groupe notoire
Notorious / Chronique LP > La Machine
Ceux qui possèdent The Funky way of life risquent d'être surpris. Mais de toute manière pas déçu. Notorious 2002 est de retour dans nos belles contrées de Lorraine et dans toute la France avec un nouvel album, La machine. Eux qui ne faisaient plus beaucoup de bruit sont nous reviennent avec une magistrale claque pour celui qui pensaient que la formation nancéienne était en baisse de régime, voir pire... Mais non, Notorious, après des centaines de concerts et deux ans sur la route pour une tournée marathon, est prêt à nous redonner du plaisir et à nous faire suer. Comme à son habitude. Mais Notorious version .02 est une contradiction : le groupe a changé, le style a évolué mais en même temps, on retrouve toujours ce grain de folie et cette touche caractèristique à la Noto Family. Après leurs années funky rock avec clavier et l'introduction de cuivre, les Noto ont supprimé ces derniers instruments pour se retrouver avec la base la plus rock 'n' roll qu'il soit : guitare, basse, batterie, chant. Après une aventure avec Félicien à la caisse, Notorious semble avoir trouvé la stabilité avec Meriem, nouvelle batteuse de choc, qui a enregistré deux morceaux sur le nouvel album des Noto. Du fait du changement de line-up, le style du groupe a viré efficacement vers ce qu'ils appellent le funkcore, mélange de funk et de...core, evidemment. Et tout au long des 11 titres de La machine, la fusion énervée rencontre des passages funky beaucoup plus lourd. La preuve, le début de l'album avec ce rythme très lourd et très noir, suivi de cette rythmique funky toujours excellement joué. "Dogme" caractèrise bien le groupe: énergie, vivacité, efficacité, recherche dans le riff. Et il y a toujours la basse très libre, la guitare acrocheuse et le chant innimitable et maintenant familier qui, dans ce nouvel épisode discographique du désormais quatuor, est totalement interprété en français. Un nouveau signe de maturité pour un groupe qui hésitait pendant l'exercice du premier LP entre chant dan snotre si jolie langue et des textes anglais. Dans la track-list, on retrouve pas mal de morceaux issus de leur maquette qu'on retrouvait en concert et que le groupe a pris le temps de faire évoluer sur scène, et qui sont donc familiers pour celui qui suit Notorious en concert. "Parasite", "Sans patates" (avec ce breack fameux de "la croisière s'amuse", un vrai bonheur !), et "Fat Roger". Les trois morceaux ont été réenregistrés, et on sent qu'ils ont bénéficié de plus de travail en studio. Les refrains sont efficaces, ils tapent à l'oreille, si on peut se permettre l'expression. Le mélange des genres tant apprécié par Notorious est de mise avec des morceaux comme "Contexte", funk à cocotes relayé par un refrain surpuissant, ou bien "Débile" qui, comme son nom ne l'indique pas forcement, est complètement fou dans ses structures et dans ses enchainements. Chaque instrument a son rôle, la basse n'a pas pour but de suivre les accords de guitare bètements, la batterie est offensive. Notorious explore aussi des chemins beaucoup plus graves comme "L'éveil", titre tendu à l'extrème, une facette moins connue du groupe. Un de mes titres préférés reste "L'animal", qui sera forcement apprécié par les amateurs de grosses guitares qui rugissent sur ce morceaux. "Liberez l'animal, libérez l'animal" résonne tel un cri tout droit sorti du coeur pendant 3'22 de bonheur. A la fin de l'album, deux morceaux enregistrés au fameux studio Guillaume Tell à Paris qui font une transition avec l'arrivé de Meriem aux futs : l'ultra mélodique "Révolution" qui porte bien son nom, tel le virage emprunté avec ce morceau est splendide : finesse et volupté croise saturation et mélodie dans le chant, qui fait effet à tout les coups."Des ailes" est plus lourd et tout aussi mélodique, dans une veine à la [Leto], excusez du peu. Et si, au bout de dis titres, vous êtes comme moi et que vous en voulez encore, prenez le temps de respirer et une surprise vous attend au bout de la dixième piste. Une très bonne surprise, faites-moi confiance.
Avec La machine, Notorious a passé avec brio le cap du difficile deuxième album, qui mérite à coup sur d'être connu partout où des bonnes oreilles savent reconnaitre un groupe qui a du charisme et de la bouteille. Faites-vous plaisir, vous ne le regrettez pas.
Notorious / Chronique LP > Funky way of life
Véritable livret d'album multimédia, Funky way of life offre un concentré de Notorious pour ceux qui n'ont pas la chance de les voir sur scène se démener comme des petits diables de barbarie. Munissez-vous de ciseaux et de colle, bidouillez votre pochette, voilà elle unique, et faite spécialement pour vous, super idée, non ? Notorious ne se prend pas au sérieux, l'album étant un recueil de bonne humeur, avec un vernis incrusté de rires. Chanter sur ce ton optimiste, des paroles parfois assez grave, traitant des problèmes actuels des jeunes de leur génération, c'est le credo de Notorious. Notamment sur le F'Haine, -Petit dictateur, laisse nous un peu air, petit dictateur nique ta mère- assez loquace, hein ? le slap de la basse avive la course folle de l'issue de secours. "Sexy funky monkey", titre qui leur a permis de se faire connaitre au nivau national avec le tremplin Band a Part organiser par Guitar Part, est un funk sexy. Le groupe à pris un véritable coup de sérieux dans leur engagement musical lorsqu'ils ont recruter un clavier. Piano qui par ailleurs ouvre fantastiquement "La huitième heure", Jazz et accords dissonnants sont de la partie, un tourbillon de couleurs, de tons, se mélangent lentement. -Chaque nuit je fuis, ce que je vit le jour-, doux refrain coulant comme un liquide enivrant. La valeur n'attends pas le nombre des années, surtout en ce qui concerne le rock, déjà matûre, enfin musicalement, Funky way of life est un recueil fusionné de nombreuses influences qu'il serait trop long de citer. Le résultat est là, tout en swing. "Gary is back" pour la bonne humeur, un changement de rythme admirable, et un revival de "Princess of love", ouais la croisière s'amuse quoi... Va fa légèrement, hard par rapport au reste de l'album, au niveau des paroles, comme au niveau de la musique, comprendra qui veux. L'escargot speed illustrant la pochette branche la vapeur sur "Freaky beast" et son refrain très Fusion, les Rage ne sont pas très loin. Freaky Beast, Freaky Beast, What do you what now ? et sa pulse mortelle de fin. "I can't believe it", très fusion, voir métal, du métal-jazz, pourquoi pas, on aura tout vu. Et oui c'est ça Notorious, de la fusion Rock-Funk-Fusion-Heavy...