notorious : funky way of life Véritable livret d'album multimédia, Funky way of life offre un concentré de Notorious pour ceux qui n'ont pas la chance de les voir sur scène se démener comme des petits diables de barbarie. Munissez-vous de ciseaux et de colle, bidouillez votre pochette, voilà elle unique, et faite spécialement pour vous, super idée, non ? Notorious ne se prend pas au sérieux, l'album étant un recueil de bonne humeur, avec un vernis incrusté de rires. Chanter sur ce ton optimiste, des paroles parfois assez grave, traitant des problèmes actuels des jeunes de leur génération, c'est le credo de Notorious. Notamment sur le F'Haine, -Petit dictateur, laisse nous un peu air, petit dictateur nique ta mère- assez loquace, hein ? le slap de la basse avive la course folle de l'issue de secours. "Sexy funky monkey", titre qui leur a permis de se faire connaitre au nivau national avec le tremplin Band a Part organiser par Guitar Part, est un funk sexy. Le groupe à pris un véritable coup de sérieux dans leur engagement musical lorsqu'ils ont recruter un clavier. Piano qui par ailleurs ouvre fantastiquement "La huitième heure", Jazz et accords dissonnants sont de la partie, un tourbillon de couleurs, de tons, se mélangent lentement. -Chaque nuit je fuis, ce que je vit le jour-, doux refrain coulant comme un liquide enivrant. La valeur n'attends pas le nombre des années, surtout en ce qui concerne le rock, déjà matûre, enfin musicalement, Funky way of life est un recueil fusionné de nombreuses influences qu'il serait trop long de citer. Le résultat est là, tout en swing. "Gary is back" pour la bonne humeur, un changement de rythme admirable, et un revival de "Princess of love", ouais la croisière s'amuse quoi... Va fa légèrement, hard par rapport au reste de l'album, au niveau des paroles, comme au niveau de la musique, comprendra qui veux. L'escargot speed illustrant la pochette branche la vapeur sur "Freaky beast" et son refrain très Fusion, les Rage ne sont pas très loin. Freaky Beast, Freaky Beast, What do you what now ? et sa pulse mortelle de fin. "I can't believe it", très fusion, voir métal, du métal-jazz, pourquoi pas, on aura tout vu. Et oui c'est ça Notorious, de la fusion Rock-Funk-Fusion-Heavy...