Bertrand Cantat : Voix, guitare, harmonica
Serge Teyssot-Gay : Guitare, choeur
Denis Barthe : Batterie, choeur
Frédéric Vidalenc (<- 96) puis Jean-Paul Roy (->96) : Basse, choeur
Paroles et musique : Bertrand Cantat/Noir Désir

Où veux-tu qu'je r'garde? - 1986
D'abord baptisés Psychoz, les Bordelais de Noir Désir mettront plusieurs années à forger leur son comme identité. Après avoir refusé plusieurs offres pour enregistrer un single, le groupe s'adjoint les compétences de Théo Hakola afin de réaliser un six titres intitulé "Où veux-tu qu'je r'garde ?". Bien que les Noir Désir réussissent à se faire remarquer, par Higelin notamment, ils continueront à faire les roadies jusqu'en 1988, histoire d'arrondir leur fin de mois.

Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient) - 1989
Il s'agit là du premienr LP de Noir Désir.
Entre les 4 murs du studio ICP, à Bruxelles, l'enregistrement de l'album ne sera pas vraiment une partie de plaisir, les exigences de leur producteur s'avérant grandes. Quelques semaines après la parution de l'album, Noir Désir célèbre son premier disque d'or; cependant, très vite, Cantat et consorts vont remettre en question la stratégie Barclay, en refusant des apparitions télévisées.

Du Ciment sous les plaines - 1990
Visiblement, la détermination des Bordelais à rester un groupe intègre ne fait que gonfler leur impact auprès du public. C'est assuré d'une image d'authentiques rebelles qu'ils s'attaquent à l'enregistrement du second opus. Comme c'est souvent le cas au tournant d'un 2ème album, la pression qui pèse sur le groupe ainsi que le choix d'une coproduction confèrent aux séances d'enregistrement une atmosphère particulièrement tendue. La sortie de l'album n'étant assortie ni de promo ni d'un single, les ventes accuseront une chute sensible. Quant à la tournée qui suit, elle sera entremaillée de problèmes de tout ordre, au point que Noir Désir s'octroie plusieurs mois de vacances individuelles.

Tostaky - 1992
Chaudement recommandé par les Dirty Hands, le producteur Ted Niceley, qui a collaboré avec Fugazi notamment, sera le producteur du prochain album. Puis pour changer de Bruxelles, Noir Désir décide d'enregistrer en Angleterre, du côté de Reading.
Après 2 semaines de tourisme forcé à Londres, les Bordelais abordent ce 3ème opus dans des conditions plus seraines.
A sa sortie, "Tostaky" sera plébiscité : l'année suivante, on comptera 350.000 exemplaires vendus et une tournée colossale pour un groupe français, puisque Noir Désir se produira entre autres en Allemagne, en Suède et en Espagne.

Dies Irae (Live) - 1994
Comme souvent, entre chaque album studio, les Bordelais vaquent chacun à leurs occupations. Pour Bertrand Cantat, dont les cordes vocales sont à bout, sonne l'heure du repos et de la rééducation forcée. Tandis qu'il prend des cours de chant, le cinéma s'intéresse à lui, notamment pour un rôle dans une adaptation de "L'étranger".
De son coté, Serge Teyssot-Gay se consacre à l'enregistrement d'un album solo, "Silence Radio", qui paraîtra en 1996. C'est dans ce contexte que paraît l'incroyable double live "Dies Irae", en attendant le retour plus qu'incertain de Noir Désir sur le devant de la scène...

666667 Club - 1996
Entre le live et cet album, Noir Désir a connu des bouleversements radicaux. Après avoir frolé la rupture, le groupe change de bassiste, JP Roy remplacant Frédéric Vidalenc. Quelques mois plus tard, il y a un changement de manager dans le radeau Girondin.
Après moultes altermoiements, Noir Désir se retrouve au studio du manoir, à Dax, afin d'entamer l'enregistrement du nouvel album, toujours sous la houlette de Ted Niceley. Cette fois, moins de fureur sonique, mais des textes encore et toujours engagés. Engagés dans l'acte également, puisque Noir Désir participe activement à la lutte contre la montée du Front National.

One trip one noise - 1999
Après un break de quelques années, Noir Désir "revient" avec un album de remixes de leurs chansons par d'autres groupes tels Treponem Pal, Replicant et Sloy ainsi que divers artistes internationaux...