NoFx : The war on errorism Après un Pump up the valuum un peu trop formaté et une double compilations aux (fausses) allures de testament mortuaire, voici le retour du groupe de hardcore mélodique le plus connu de la planête. On oubliera vite finalement cette parenthèse avec ce nouvel album qui revient aux sources, un peu émo ("The irrationality of rationality"), parfois complêtement débiles à la Vandals ("She's nubs"), à la limite du ska qu'ils avaient juré abandonner définitivement ("Anarchy camp") et explorant même un croustillant versant accoustique tout en finesse ("Whoops", "I Odd"). Il faut croire que ce sont les circonstances qui ont ainsi remis les californiens sur les rails : surveillé par le FBI et menacé après avoir diffusé ces fameux tee-shirts "Not my president", Fat Mike en remet une couche en faisant tremper The war on errorism dans un esprit contestataire de tout instant. La caricature de Bush ornant la pochette est déjà tout un programme ("Somewhere in Texas, there is a village without his idiot" !), le titre on ne peut plus explicite ("The war on terrorism", hé hé) et le livret d'introduction tout aussi instructif sur la question de l'ignorance généralsée du peuple américain. Un direct au menton suivi des brûlots que sont "Re-gaigning unconsciousness", "American errorist", "Idiots are taking over". Au passage Fat Mike égratine également les boys band du punk ("The separation of church and skate") comme les nouvelles stars du rock'n'roll ("Medio-core") avant de nous gratifier de la chanson damour parfaite avec ce "We got 2 jealous against" des plus touchant : "j'ai su que tu étais pour moi le jour où j'ai vu ta collection de disques."On s'appelle pour comparer les notres ?