Rock Rock > No Cure

Biographie > jamais guéris

Oulà....ça sent bon le soleil et les petits oiseaux, la plage californienne, les blondes siliconées, strings roses sur rollers matant les surfeurs bronzés aux épaules bien roulées...Un peu plus loin un petit groupe de punks bien rasés mettent une ambiance "campus américain genre American Pie" à coups de mélodies fraîches et de rythmes "jumpatifs" pendant que deux ou trois skateurs plaquent quelques flips...
Revenons à la réalité, on n'est pas aux USA mais on écoute un groupe Lyonnais du nom de No Cure qui sait transvaser les époques et les styles, pour nous livrer un punk californien sauce Green Day made in Lyon. Elvis à la guitare et à la voix, Dam's à la basse et Franck à la batterie, un trio qui a du longtemps écouté du NoFx et s'inspirer d'un certain Billy (Green Day). Les compos ont donc ce défaut majeur, une très forte ressemblance avec la vague post-punk "on s'en bat les couilles nous on aime la rigolade" qu'a connu le rock californien et la côte ouest américaine. Bon maintenant le cassage ça suffit. Après tout ces p'tits gars ont du mérite parce que re-faire du post-punk aussi bien pour des français c'est pas si commun.

No Cure / Chronique EP > Summer 2001

No Cure : Summer 2001 "Here we go" donne le ton, ambiance fraîche d'un matin d'été, breaks tranquilles à la basse, riffs sympas, "cause now here we go", on est également partant pour les suivre. Les No Cure nous emportent facilement vers leur monde farfelu, quasi caricatural. Pour les amateurs de nouveautés ce n'est pas le bon groupe mais ne serait-ce pas aussi la faute au style ? Chez Blink 182 ou Sum 41 cette candeur s'est perdue avec l'aseptisation du genre, on la retrouve ici dans "Not Hairy", clin d'œil aux métalleux ? L'innocence règne et c'est tant mieux. Un brin naïf, un brin "mauvais garçons", No Cure utilise au mieux tous ses arguments : un tempo rapide, une structure classique, les teintes chatouilleuses de la gratte et de la basse, une voix nasillarde, quasi incompréhensible, qui se fond dans le paysage avec cette pointe de nostalgie tout de même qui fait que, ben on s'y attache. "Porn Star" ... j'aimerais savoir à quelle égérie ce titre a été dédié ! La complainte de la "porn star" fait effet et on attérit sur "romantic song", un univers adolescent qui passe en quelques secondes puisque c'est aussi le temps que dure la compo. "Story of the Century" démarre très péchue, tendance "on allume la scène". Breaks revigorants, poussées pop-rock et voix mutines de gamins espiègles, un vrai délice si on aime le style. "On my bike" complète ce 6 titres, cette compo est une crème glacée qui va te remémorer bien vite les plongeons dans les piscines et les journées dans l'herbe à glander.
Du bonheur, de la vie, du ciel bleu, bref de quoi passer un bon après-midi !