Ninefold

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Formé en 2000, les italiens de Ninefold, ont sorti leur premier album Motel sur Loudblast Records. Ils sortent leur deuxième album Superstar sur Casket Music, il est produit par Alessio Apollinari.
[NdP: une bio très courte, mais je ne parle malheureusement pas italien... ]

Ninefold / Chronique LP > Superstar

Ninefold : Superstar Étiquetté crossover metal/hardcore, sans raison particulière, les Italiens de Ninefold livrent plutôt un rock bien pesé, des passages atmosphériques, des envolées vocales, des pistes intenses et intraverties, perverties par des guitares volubiles. Un petit air très léger de shoegaze à la My Bloody Valentine, sur des chansons comme les instrumentaux "The dwarve's tie" ou "Space nipples", croisé avec des parties courtes mais intense version Shovelienne, c'est surtout des compos efficaces à souhait, avec des guitares dégoulinantes, un chant à la fois percutant ou discret, comme l'introducteur "X-ray camera" qui donne à Ninefold son charme. Guitares qui tourne en boucle, échos de notes dans les aigüs, un riff pour lancer le refrain de façon magique, le chant se cache derrière une guitare, une batterie qui évite le rentre-dedans, une fin de refrain assénée par une basse grondante, "X-ray camera" a beau durer à peine deux minutes trente, c'est un titre redoutable et séducteur qui donne cette impression particulière que l'on retrouve en filigrane du reste de Superstar. Beaucoup plus crié, "Goodbye konig" surfe nonchalemment sur cette vague un peu hardcore, mais rock-hardcore ça existe ? Bref, toujours est-il que les percussions donne un petit côté exotique, à l'instar des guitares un peu salsa de "Empty box", à l'incursion musicale vécue sur ce deuxième titre, varié, hétéroclite, guitares aggressives, guitares mellow, chant éraillé, chant rassurant, une terre de contraste pour un titre épicé.
L'alchimie intrinsèque à ce Superstar tient en peu de chose, des mélodies de guitares simples et efficaces, mises à profit, exploitées avec intelligence et imagination, sans obsession excessive, une créativité que l'on retrouve sur "Goobye konig", "Toasted", et même "Love coupon" avec son tempo syncopé, un groove musclé, matté par des parties dépressives et au son creusé.