nickelback live
Nickelback est à l'origine un groupe familial, Chad Kroeger chante, son frère Mike joue de la basse, Brandon leur cousin est batteur, seul le guitariste Ryan Peake est un ami, étranger à la famille. Ils débutent en 1996 à Hanna, un bled de l'Alberta, une province du Canada où il ne se passe rien. C'est pour celà qu'ils émigrent à Vancouver (en face de Seattle). Mitch Guindon prend un temps la place de Brandon Kroeger à la batterie puis il est lui même remplacé (aprés le premier album) par Ryan Vikedal qui reste en place jusque 2005 où il est remplacé par Daniel Adair, ex-3 Doors Down (aprés que Greg Upchurch ex-Puddle of Mudd n'assure l'intérim).
Le groupe a commencé par enregistrer une démo (7 titres) connue sous le nom de Hesher, celle-ci a été éditée à très peu d'exemplaires et vaut aujourd'hui une petite fortune ! Sur un site d'enchères, la dernière mise en vente a atteint plusieurs centaines d'euros !!!
Curb est leur premier vrai album. Il est auto-produit et leur permet de faire une belle tournée au Canada. Sous la pression des fans que le groupe a gagné après le carton mondial de "How you remind me" (même en France, même si ça a mis plus de temps qu'ailleurs, on frôle désormais l'indigestion !), l'album a été remasterisé et réédité avec un nouvel artwork. Mais il s'ouvre toujours avec "Little friend" que les fans connaissent pour être une face B de différents singles "How you remind me". La première version de l'opus a déjà un très bon son et ses 12 titres sont autant de "hits" en puissance ! Beaucoup plus proche de leurs racines grunge, le groupe laisse moins de place aux pettis effets pour se concentrer sur le son brut des instruments, basse et guitare sont à leurs aises ("Pusher", "Curb"), plus tranchantes que par la suite ("Falls back on"), la batterie semble plus présente ("Sea groove") et Chad Kroeger fait déjà des siennes ("Where ?"). Comment penser qu'un si bon album ait pu passer "inaperçu" ? On se le demande... Mais s'il faut des preuves du talent des Nickelback 5 ans avant le raz-de-marée, on peut évoquer la présence de "Just four", un titre qui sera retravaillé pour (re)paraître sur Silver side up sous le nom "Just for" ! Avec Curb, Nickelback se fait remarquer par différentes grosses maisons de disques dont EMI Canada qui attend que le groupe enregistre son deuxième album pour les signer.
Ce deuxième album, c'est The state, il sort en 99 et le groupe est dés lors promu par EMI, réalisant un carton grâce aux tubes que sont devenus "Breathe" ou "Leader of men". RoadRunner USA attend quelques mois et récupère les droits sur l'album pour les Etats-Unis où là encore, à partir de mars 2000, les Nickelback font un carton. Ils partent en tournée, jouent avec Creed, 3 Doors Down et Fuel (par exemples !) et vendent des centaines de milliers d'albums. La tonalité générale de The state est davantage stoner que précédemment, les sons de guitare rappellent autant la fin des années 70 ("Deep") que le début des années 90 ! L'ensemble est également plus calme, plus posé ("Worthy to say"), la fin du CD est même laissée à la version acoustique de "Leader of men". Mais Nickelback ne fait pas pour autant de la pop et "One last run" ou "Hold out your hand" savent être rapides ou lourds quand il faut...
En Europe seuls certains pays croient bons de sortir l'album, comme l'Angleterre ou l'Allemagne. Ils participent également à la BO de Blairwitch 2 avec leur troisième single "Old enough", personnellement, c'est là que je les remarque et que je commence à me renseigner... (on trouve des .mp3 de leurs albums précédents sans trop de mal sur le net...) Eux se soucient alors bien peu des européens (et encore plus des Français) et pensent à enregistrer leur troisième album, c'est Rick Parashar qui le produit, c'est l'ingénieur du son de grands noms du grunge comme Pearl Jam ou Temple of the Dog, pour le mix, le groupe fait confiance à un autre grand nom, Randy Staub qui lui s'est déjà occupé de MetallicA ou U2...
Cet album s'appelle Silver side up et sort à l'automne un peu partout et notamment en France ! D'ailleurs, on a même le droit, pour nous faire patienter, à la très belle version acoustique d'un hit absolu "How you remind me". L'étape suivante, c'est la tournée mondiale et un passage par chez nous, histoire de goûter à tout ça en live... Mais voilà, en mars, la date parisienne du groupe est annulée, une petite blessure pour pretexte mais la véritable raison de l'annulation, c'est que Nickelback fait un carton partout dans le monde sauf en France (à cette époque là en tout cas !), seule la modeste Boule Noire voulait les accueillir et passer de scènes immenses et 15.000 fans à une estrade et 3 ou 4 centaines de spectateurs n'avait que trop peu d'intérêt pour le management des canadiens. Les Français n'ont toujours pas goûté au Nickelback live, sauf ceux qui ont fait le déplacement à l'étranger... Lors du Pukkelpop 2002, le groupe a essentiellement joué des titres de Silver side up avec les incontournables "Breathe" et "Leader of men". Chad discute facilement avec le public, Mike monte derrière la batterie, son stetson toujours vissé sur la tête, Ryan semble plus réservé... Des titres sont modifiés, allongés, notament "Too bad" et "How you remind me", c'est très rock'n'roll ! On peut se poser des questions sur l'utilité des effets pyrotechniques qui allument la scène mais il semble que cela soit devenu monnaie courante pour les groupes de gros calibre... En live, ils jouent également "Hero" (titre enregistré pour la BO de Spiderman) dans une version acoustique sans basse ni batterie. Nickelback live est à la hauteur de son succés...
L'histoire se poursuit en septembre 2003 avec The long road...
(merci à Rod, fan#1)
Aprés un changement de batterie, le groupe sort All the rights reasons à l'automne 2005.
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Nickelback discographie sélective
Nickelback dans le magazine
Numéro :
Mag #29
Comme le rock ne prend pas de vacances, on se retrouve avec à nouveau près de 100 pages d'articles pour ce Mag #29 et une tripotée d'interviews dont celle d' Ultra Vomit, Death Valley High, The Algorithm, Ending Satellites, Pastors of Muppets et Smash Hit Combo.
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Forum :
Date night soundtrack
- 4 commentaires
Salut,
à 1:37, c'est qui la chanson?
http://www.youtube.com/watch?v=tOG_vGEyBo0...
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Nickelback / Chronique LP > Feed the machine
Feed the machine est déjà le neuvième album studio de Nickelback et si on aurait préféré qu'ils en restent à trois (Curb, The state et Silver side up étant clairement très au-dessus des autres), ce Feed the machine se défend plutôt bien (surtout comparé à la période Dark horse / Here and now).
Si ça se trouve, tu as entendu un seul extrait de cet opus et c'est "Song on fire", le morceau le plus pourrave de l'album, indigne d'être enregistré et bien sûr choisi pour être le single histoire d'alimenter les haters qui n'écoutent pas l'intégralité des albums et ravir les radios qui apprécient le rock qui n'attaque pas les oreilles. Les dix autres morceaux ne sont pas forcément exceptionnels, "After the rain" étant tout pourrave aussi, "Home" ou "Every time we're together" assez moyens et "Silent majority" ne trouvant pas assez d'énergie pour remettre à leur place ceux qui crient très fort que "Nickelback, c'est nul" pendant que la majorité silencieuse achète l'album. Deux bouses et trois titres à peine corrects, ça laisse une bonne moitié de compos vraiment intéressantes. Tout au moins pour ce style de rock US burné. Impossible ? Et si tu écoutais "Coin for the ferryman" ? Intro un poil électro, riffing bien gras, attaque du chant sur les coups de baguettes et la dynamite explose sur un refrain qui claque. Couplet, refrain, on navigue en terrain connu et le pont surprend son monde avec une guitare qui ose et un chant qui varie encore son jeu pour muscler davantage le morceau. Si Nickelback n'écrivait que des titres de cette trempe, je me ferais moins railler pour les défendre ! Parmi les autres morceaux chargés en testostérone, on cite "Feed the Machine" (où Kroeger rassure après son opération des cordes vocales) ou "Must be nice" (qui s'amuse avec les rythmes). "For the river" témoigne de l'apport des machines (assez léger) dans le travail des Canadiens, notamment avec ce chant électronisé sur certains passages, ce titre se termine par un petit solo signé Nuno Bettencourt (le guitariste d'Extreme croisé par Chad chez Steel Panther il y a quelques années). Toujours pas convaincu ? Et si tu écoutais "The betrayal (act III)" ? Le groupe cimente les accords pour construire son morceau loin des schémas ultra classiques et n'oublie pas d'y mettre une grosse dynamique et de la mélodie. Si on retrouve "The betrayal (act I)" à la fin de la galette, on a perdu l'acte 2, dommage car les trois dans l'ordre auraient pu donner quelque chose de sympa et d'assez différent.
Dans la guéguerre qu'il mène avec Stone Sour, Nickelback n'a pas de leçon ni à donner ni à recevoir, les deux groupes ont des histoires et des approches différentes et sont tous les deux capables d'écrire quelques bons titres comme des trucs imbuvables.
Publié dans le Mag #29
Nickelback / Chronique LP > Here and now
Parce qu'il est d'usage de caresser son lectorat (féminin ?) dans le sens du poil à chaque nouvelle sortie d'un album de Nickelback, on s'est dit qu'on allait... ben pas le faire. Et s'offrir donc le petit plaisir de sale gosse décérébré que voici.
Tu sais donc que tu chroniques le nouveau Nickelback quand...
- Tu as les dents qui commencent à grincer toutes seules au moment de poser l'album dans le mange-disques.
- Tu te dis qu'après un seul titre, au hasard tiens, le premier ("This means war"), tu as déjà un avis définitif sur l'album.
- En bref que c'est une bouse infâme...
- Tu SAIS que les fans de "big rock" dégoulinant de frime et d'envolées pour serial lover en manque de GHB (toujours au hasard... le second titre, soit "Bottoms up") vont adorer. Pas toi donc.
- Tu t'emmerdes sévère.
- Tu as envie de te pendre avec une corde de guitare ou de t'ouvrir les veines avec un médiator (ou les deux histoire de ne pas te rater) pour ne plus entendre Chad Kroeger. Sans déconner, plus jamais hein... [argh plus que huit titres]
- Tu as envie d'enterrer Chad Kroeger au Panthéon des chanteurs de "rauque". Mais l'enterrer vivant. [humpf sept]
- Tu comprends que l'album traite d'amour et de sexe et ça te donne envie de t'enfermer dans un couvent pendant les dix prochaines années. [ok, tu arrêtes de compter]
- Tu te dis que c'est quand même pas possible d'emballer de la pouffe de luxe à un concert (sans GHB) avec "When we stand together". Et pourtant...
- Tu te dis qu'à la limite (ça c'est après trois titres), les albums de Bon Jovi ou David Hasselhoff sont bien. Et pourtant...
- Tu meurs d'envie de susurrer à l'oreille du groupe qu'avoir un putain de gros son mais aucune idée de comment l'utiliser, c'est comme Hugh Heffner avec une demi-douzaine de pilules de viagra. C'est bien sur le papier, mais ça ne suffira jamais. ("Gotta get me some", "Kiss it goodbye")
- Tu te dis que toi aussi, tu pourrais avoir 13 ans et devoir emballer le canon de ta classe de 4e2 à la boum du collège sur le refrain de "Lullaby" (mais sur "Everything I wanna do" ça passe aussi)
- Et qu'en fait l'album s'adresse à ce public et uniquement à celui-là. Parce que tu sais que le boutonneux qui n'y arrive pas sur "Trying not to love you"... ben il est pas près de la mettre au fond.
- Tu comprends qu'en fait tu as eu de la chance d'être né plus tôt parce que toi c'était sur "How you remind me" et qu'avoir scoré là-dessus, c'est quand même moins la honte.
- Tu te rends compte que le mauvais goût a parfois peu de limites, même si tu veux être un boys-band des temps modernes ("Holding on to Heaven"). Post-grunge qu'ils disaient, la bonne blague.
- Tu te dis que finalement, à la limite, vue la gueule de la pochette, tu peux recycler l'album en dessous de verre pour poser ta bière en écoutant de la vraie musique d'homme.
- Tu sais qu'en défonçant le dernier Red Hot Chili Peppers, en fait tu as été un petit joueur ("Don't ever left it end").
- Tu sais pourquoi l'industrie du disque se zombifie.
Nickelback / Chronique LP > All the rights reasons
Que pouvait nous faire Nickelback aprés deux albums qui ont ravi les fans de rock grungy indé, un opus vendu à la pelle grâce au single qui tue (et qui tue surtout la crédibilité du groupe auprés d'une partie d'un public soit disant underground "anti-commercial" qui ne les avait jamais écouté auparavant) et un album de série bien décevant ? Relancer sa carrière de groupe à la solide base rock destiné aux amateurs du genre était la meilleure idée, c'est ce qu'ils ont fait avec All the rights reasons. Arrivée d'un nouveau batteur (et pas n'importe qui puisque c'est Daniel Adair des excellents 3 Doors Down), retour à la discrétion ordinaire (du moins hors du continent nord-américain), l'horizon est à nouveau dégagé (le plein de dollars est fait et les producteurs sont revenus à la raison, il n'y aura pas d'autre effet "How you remind me"), en route...
Ca démarre fort avec "Follow you home", frappes précises, accords tranchants (merci Billy Gibbons de ZZ Top !), chant agressif caractéristique de Chad, solo lancinant qui s'excite sur cette enième chanson d'amour (sic), hors de tout radio-formatage, les Canadiens enchaînent avec "Fight for all the wrong reasons" et sa grosse basse sympathique sur laquelle viennent s'effriter les notes de gratte et se plaquer une batterie souple et marquée. La seule faute de goût, c'est le single radiophoniquement correct "Photograph", mélodie évidente, arrangements fades, dommage qu'un tel titre soit sur l'album (et encore plus dommage qu'il soit choisi en single). Le syndrôme du "single" va donc encore frapper (un mauvais choix enterre un groupe sur un titre) et comme les autres titres choisis pour sortir en radio ne sont pas les plus rock ("Savin' me", "If everyone cared" et le slow "Far away", la plupart avec du piano "qui fait joli" dedans), la face rock'n'roll groovy grungy, bref la face la plus appréciable de Nickelback reste cachée au grand public. Pourquoi ne pas mettre en avant un "Animals" ? Certainement que ça attaque trop pour les petites oreilles qui achètent des singles... Pourtant ce titre de rock couillu et lui aussi très efficace ! Une compo comme "Next contestant" mixant un peu tout ce que peut faire le groupe serait aussi un assez bon choix mais cela ne nous regarde pas... Dommage aussi qu'on ne parle pas beaucoup de "Side of a bullet", un titre écrit en hommage à Dimebag Darrell et qui traite de l'amitié entre frères au travers de la fusillade (His brother watched him do it) avec un gros solo et une vraie rage... Sans trop de transition, les gimmicks de "Someone that you're with" viennent rebondir entre les enceintes avant que Chad ne réfléchisse à ce qu'il pourrait faire pour devenir une "Rock star" et ce que cela pourrait lui apporter... Une façon de s'auto-désacraliser ?
Nickelback / Chronique LP > The long road
Après un carton planétaire, nombreux étaient ceux qui attendaient ce nouvel opus, conquis par deux des trois albums précédents (Curb et Silver side up), j'étais de ceux-là... Mais ce quatrième opus des canadiens ne restera pas dans les mémoires... On pourra disserter sur le pourquoi du comment mais la principale raison de cet échec artistique est certainement le business... Leur tournée interminable achevée, le groupe a certainement été mis sous pression par leur maison de disque pour continuer de surfer la vague et a donc du rapidement composé et enregistré ces onze titres. La plupart sont d'ailleurs de vieux titres remodelés, alors qu'ils n'étaient pas encore des stars attendus, ils ne les avaient pas retenus et là nous les servent "vite fait bien fait". Alors que les qualités de certains titres du passé s'imposaient d'elles-mêmes et leur avenir de tubes était tout tracé, ici, aucun titre ne retient vraiment l'attention, tout est lisse, assez fade, à trop vouloir resortir des hits radios, Nickelback a perdu l'essentiel, écrire de vraies chansons. Sur cet album, si l'ensemble des titres est assez moyen par rapport à ce dont est capable le groupe (réécoutez Curb !!!), ceux qui se distinguent sont ceux qui ne collent pas à l'image du groupe, le "Feelin' way too damn good" et ses choeurs insupportables, les riffs bateau de "Because of you", la rythmique de "Another hole in the head"... Les "Figured you out", "Believe it or not" ou "Should've listened" ne sauvent pas cet opus de la déception, si cet incident de carrière est un flop commercial, le groupe retrouvera certainement sa sérénité et sa sincérité, on l'espère pour eux et pour nous.
Nickelback / Chronique DVD > Live at home
Le DVD de Nickelback était attendu. Il arrive alors que le groupe connaît un succés planétaire effarant, et pour tous les fans (dieu sait qu'ils sont nombreux !), ce Live at home est une perle ! Son objet principal est le concert livré à Edmonton, chez eux, sur leurs terres, au début de leur tournée mondiale, la soirée filmée par 16 caméras est un régal, la plupart des 14 titres sont issus du dernier album en date, Silver side up, mais on retrouve également les incontournables "Leader of men" ("une chanson sur les champi..."), "Breathe" et "Old enough", les trois singles du deuxième opus. Les gros titres sont vraiment joués live et sont donc agréablement rallongés par rapport à la version studio, les "Hollywood" ou "Never again", bien punchy, s'étirent et laissent place à quelques riffs supplémentaires bien venus, "Where do I hide" est "coupé" par la traditionnelle "séquence du spectateur", Chad prend sa caméra DV et va filmer le public... La réalisation, le light-show, les effets pyrotechniques, tout est très bon, et sur ce gateau live, on a 3 cerises : la reprise de "It ain't like that" (Alice in Chains) avec Jerry Cantrell en personne, "Mistake" une compo inédite jouée à l'acoustique et enfin, une version dantesque du titre de l'année 2002 "How you remind me", comme à chaque fois en concert, une guitare acoustique intimiste entâme le morceau qui se termine dans un déluge électrique et ravit la foule. Mais le DVD offre également prés de 30 minutes d'images backstage sur la préparation du concert, sur ses coulisses, une leçon de montage, des images du groupe en tournée en Europe (notamment en Belgique), le tout sous-titré en français, deux titres live multiangle, les clips de "Too bad", "Leader of men" et "How you remind me", le tournage du clip de "Too bad" et encore d'autres petits trucs comme le lien vers le site officiel, une fiche technique et la promo d'une oeuvre de charité... Le tout avec le son 5.1 et un menu agréable. Merci.
Nickelback / Chronique LP > Silver side up
Nickelback n'apprécie pas qu'on dise qu'ils font du grunge, ils préfèrent le terme de groove rock, il n'empêche que leur groove rock est très grunge ! Et il est facile de les rattacher à toute la nouvelle vague de groupes nord-américains qui s'inspirent pas mal du côté de Seattle, Creed, 3 Doors Down et Puddle of Mudd en tête. Enfin, peu importe les dénominations, les affinités et les sources d'inspiration puisque le résultat est plus que plaisant ! Ce qui nous marque le plus à l'écoute de cet album, outre la facilité avec lesquelles les chansons entrent dans nos têtes, c'est l'énorme travail réalisé pour le chant et la voix de Chad Kroeger. De nombreux effets viennent la changer de temps en temps comme sur "Woke up this morning", le titre le plus lourd de l'opus, où nous avons l'impression que deux chanteurs se répondent. Les autres fioritures du chant consistent en la superposition de différentes voix ("Hollywood") ou en des breaks uniquement chant ou alors accompagné de la batterie ("Money bought"). Tout cela étant assez différent de ce que fait Bush dans le même registre... Le Chad en studio comme sur les photos aiment bien se mettre en avant, mais comme il assure, pas de problème ! Et ses comparses ne sont pas en reste, la basse bien lourde se permet des loopings ("Never again"), la guitare décline les riffs, les petits solo ("Too bad"), les accords trainent ou sont étouffés, les sonorités sont chaleureuses ou tristes ("Good times gone"), toute la panoplie du parfait guitariste grunge (!) est là :o) la batterie est utilisée juste comme il faut, sans trop un rajouter... Que du bon donc et même de l'excellent avec "How you remind me", le titre phare de Silver side up, une petite perle qui débute sur un duo chant/guitare, qu'un roulement de batterie relance et qu'un refrain imparable amène au Nirvâna.