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My Name is Nobody / Chronique LP > Bonjour cheval

my name is nobody bonjour cheval Plus de 20 ans que Vincent se promène sur la planète et en ramène des folk songs qu'il peaufine chez lui pendant de longs mois avant de publier le tout sur un album. Bonjour cheval est son septième recueil, il n'a plus rien à prouver et profite d'une certaine indépendance d'esprit (ce titre !), offrant sa peinture à la critique et ouvrant son studio à une ribambelle d'amis : Helen (Queen of the Meadow), Hugo (Von Pariahs), Eric (Little Rabbits), Pierre-Antoine (La Colonie de Vacances), Eric (Hawaiian Pistoleros), Pierre (We Only Said, Fordamage), François Ripoche, Sandrine Ronze (Moustache Museum), en plus des instruments classiques d'un groupe de folk-rock, on a donc un violon ou un saxophone pour colorer quelques titres. Avec peu d'anglais (3 morceaux), l'album a une teinte plus pop, c'est plus posé qu'on écoute les textes, parfois personnels ("Au fond de toi"), parfois poétiques ("Mustang"), personnellement je préfère tout de même la couleur anglo-saxonne et notamment le "Early morning" empli de douceur. Plus éclectique qu'électrique, My Name is Nobody chevauche à petit trot d'une idée à l'autre sans chercher autre chose que le sentiment de liberté.

Publié dans le Mag #60

My Name is Nobody / Chronique LP > The good memories

My Name is Nobody - The good memories
Comme son nom ne l'indique pas, Vincent Dupas est certainement plus fan de Jeff Buckley que de Terence Hill (on a la références que l'on mérite) ! Toujours est-il que le garçon a enregistré ce quatrième album durant l'été 2011 avec quelques amis dont Pierre (Fordamage) à la batterie, mais aussi Jey (Pneu), Emilie (Marvin), Franck (Papaye) et d'autres qui lui prêtent main forte avec banjo, basse, guitare ou simplement leurs cordes vocales. Malgré pléthore de guests, The good memories reste très homogène grâce au superbe timbre de voix de l'hôte qui nous envoûte immédiatement en servant de fil d'Ariane quand il berce l'auditoire dans sa contemplative quiétude ("The wrong trainer", "Nastassia"). Ou encore quand il nous emporte au cœur de quelques bourdonnements distordus ("Northern memories", "Delivery man"). L'ensemble de ces bons souvenirs viennent de sa tournée et nous promènent à travers le monde (aussi bien dans le "New Mexico" que du côté d'une "Japanese tale") avec douceur et chaleur en leitmotiv. Amateur de songwriting délicat et de tempos très relaxants ? My Name is Nobody est pour toi.