En octobre 2005, deux Eyeless (Saïd à la guitare et Jay à la basse) montent un nouveau projet radicalement différent avec Xav (batteur) : Mudweiser, du stoner bien lourd mais instrumental faute de trouver le chanteur qu'il leur faut... En mai 2006, Reuno cherche un peu d'air frais et accepte de chanter dans ce groupe qui peut apparaître comme un side-project car lui aussi radicalement différent de Lofofora, ils sortent un rapidement un EP (5 titres) : Elvis love me. Des concerts, des compos et 3 ans plus tard, c'est chez Head Records (Pneu, The Gay Corporation, Zarboth, Goodbye Diana, Superbeatnik...) que sort leur premier album Holy shit.
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Stoner Rise
19 photos
7 Weeks, Mudweiser et The Elderberries sur le même plateau ? C'est le Stoner Rise ! Voilà les photos de l'étape nordiste aux 4 Ecluses de Dunkerque...
Mudweiser discographie sélective
lp :
So said the snake
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lp :
Angel lust
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Liens Internet
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- Desert-rock.com : webzine stoner
- Les acteurs de l'ombre : webzine éclectique sur le métal
Rock > Mudweiser
Biographie > une petite Mière ?
Review Concert : Mudweiser, Stoner Rise
Mudweiser / Chronique LP > The call
Les Mudweiser ne sortent pas assez d'albums pour qu'on puisse aisément voir des évolutions, les mecs font du stoner, point barre. Et quand le guitariste (Saïd) d'origine est de retour dans le combo, ça ne fait que renforcer cette idée que le groupe fait avant tout ce qu'il sait faire. Et c'est de toute façon ce qu'on lui demande !
Ce qu'on veut, c'est ce son épais propre au style qui permet de jouer sur les tempos et le groove sans que les guitares ne cessent de cracher leurs accords, un son puissant et accrocheur travaillé par Cyrille Gachet (Year Of No Light, Verdun, Mars Red Sky.) et mis en valeur par le mastering de Serge Morattel (Ventura, Hey Satan, Knut...), deux experts en gras qui ne déçoivent jamais. Ce qu'on veut aussi, c'est retrouver la puissance des mélodies ("Sister mary") sans forcément jouer sur la vitesse même si, il faut bien l'avouer, quel kiffe de suivre le rythme effréné de "High again", le chant de Reuno use de ses charmes pour qu'on ne puisse résister à son "Invitation". Ce qu'on veut, c'est se perdre dans des méandres doom/sludge comme sur "Daughters of night" ou "Sad man" où toutes les sorties de piste sont autorisées du moment qu'on ne quitte pas le désert et son sable granuleux. Ce qu'on veut, c'est sentir le vent dans nos cheveux lors des chevauchées sauvages ("High again" donc mais aussi "Reckless dream"). Ce qu'on veut encore, c'est maîtriser la puissance des titres en sachant quand il faut lever les poings (ou les doigts) vers le ciel avant de faire les quelques moulinets pour accompagner le batteur sur ses roulements ("Blasted forever") ou quand on va se faire pilonner par la basse ("The hunt").
S'il fallait rédiger un cahier des charges pour Mudweiser au moment d'entrer en studio, je leur dirais de mettre tous les ingrédients qu'ils ont mis dans The call parce qu'on y trouve tout ce que j'aime dans le stoner, c'est déjà pas mal !
Mudweiser / Chronique LP > So said the snake
On a beau aimer Mudweiser, il faut se faire à l'idée (comme Laeticia) que le groupe ne peut sortir un album tous les deux ans, Reuno étant un peu beaucoup occupé (Lofofora, Le Bal des Enragés), c'est pas Tool non plus, mais les skeuds sont assez rares alors écoutons-les "lentement", ça tombe bien, leur stoner contient toujours une grosse dose de doom et ne traverse pas le désert à toute blinde, préférant voir la poussière encrasser les amplis plutôt que de la faire voler dans son sillage. Pour ce nouvel opus de leur rock rocailleux et charmeur, quoi de mieux qu'un serpent pour héros ? So said the snake est donc rampant et pas uniquement sur l'ultime "The snake" d'où est extraite cette phrase ("Useless prick", "777"). Pour autant, pas question de se la couler douce tout le temps, le quatuor envoie du riff bien gras et fournit quelques envolées inhérentes au genre (depuis un "Fairy tale" un peu téléphoné jusqu'à un "The story of Joe Buck" plus contrasté et osé). Un poil plus aérien et après un régime (ce Mudweiser est moins gras), le combo réchauffe nos oreilles et Reuno continue de nous bluffer tant sa voix semble coller naturellement à ce style.
Mudweiser / Chronique LP > Holy shit
Mon premier, c'est de la bonne boue ricaine, celle qui colle aux grolles et qui sèche si bien sur la peau que ça te fait mal quand tu la grattes.
Mon deuxième, c'est tout le poids, toujours ricain, qu'on peut mettre dans un accord, ou ailleurs.
Mon troisième, c'est un truc qui encadre le "Yes" de Full metal jacket.
Mon tout c'est le nom de ce groupe qui flirte avec le nom de la bière américaine de référence, une bière tellement infâme qu'elle nous ferait presque apprécier notre Kro nationale...
Tu n'as pas trouvé ? Voici une deuxième chance...
Mon premier a du bercer mon tout, les deux partagent un goût certain pour les poils, la cool attitude, le soleil, les grosses cylindrées et les jolies filles (à poil plus qu'à poils...).
Mon deuxième a certainement mis mon tout sur cette voie, c'est aussi un de leurs projets suivants (QOTSA) qui fera entrer le monde du stoner dans un maximum de chaumières...
Mon troisième doit plaire à mon tout parce que ça sonne dans la même veine, c'est bien gras et à la basse comme à la guitare, on a de jolies filles...
Mon tout, c'est une sorte de mélange entre ZZ Top, Kyuss et Nashville Pussy, 3 époques pour une même idée, faire remuer les culs et boire des coups, mon tout, c'est Mudweiser.
Mon premier, c'est moi.
Mon deuxième, c'est de la merde.
Mon tout, c'est ce premier album qui déboule sans crier gare et semble être un grand défouloir autant pour ses auteurs que pour ceux qui l'écoutent.
Tu n'as pas trouvé ? Voici une deuxième chance...
Mon premier est construit sur une rythmique solide agrémentée de petites fioritures sympas pour raccrocher les mesures au train d'enfer (la ligne de basse de "Dirty angel" !), et balance du riff à foison, du lourd et de l'incisif avec juste ce qu'il faut de parties solos pour taper les pauses rock'n'roll ("Elvis loves me"). Sans oublier quelques petits bonus sonores éparpillés (un cri, un sample...).
Mon deuxième c'est la voix de Reuno qui joue dans un registre différent de ce à quoi il nous a habitué, d'abord parce qu'il chante en anglais (et ça change tout), ensuite parce que sa voix arrive parfaitement à choper le ton rocailleux qui sied si bien au genre, un putain d'exercice de style qui sonne vraiment naturel.
Mon tout, c'est le premier album d'un side-project qui pourrait faire sacrément parler de lui, c'est bien sûr Holy shit !