Mr White Noise

Mr White Noise / Chronique EP > Amongst the ashes

mr white noise - Amongst the ashes Charmé par les trois titres de Mr White Noise sur son premier EP, je pensais que le groupe passerait directement à l'étape album... Non, il a préféré enregistrer trois nouveaux titres, en version "live" avec Pascal Ianigro (Ludwig Von 88, One-Way Mirror, Hint...) qui offre au son un meilleur rendu même si parfois le mix donne trop d'importance au chant. "Seulement" 3 titres mais une vingtaine de minutes de musique (et si les morceaux sont très étirés, ils ne trainent jamais en longueur), toujours très rock, toujours partagé entre stoner et grunge, toujours aussi insaisissable puisque capable de se poser en douceur avec des passages aérés sans guitare ("Dime len"), de faire rugir des saturations lourdes ("Permanent midnight" au final très Nirvana) ou d'aligner des séquences répétitives et entêtantes ("Rapture"). S'il aime brouiller les pistes, Mr White Noise n'en a pas moins de la suite dans les idées puisque du début à la fin on retrouve sa touche de par le timbre de Valentin et l'ambiance pluvieuse mais accrocheuse. Amongst the ashes témoigne de la progression du trio qui peaufine son style et affine son identité. Finalement, même si cela reste des préliminaires, pas de quoi s'en plaindre !

Publié dans le Mag #30

Mr White Noise / Chronique EP > Of dust and shade

Mr White Noise - Of dust and shade Si c'est en 2014 que Mr White Noise a livré un premier titre ("Lunar park blues"), il aura fallu attendre deux ans de plus pour que le trio emmené par Valentin (ex-Cielo Drive) ne sorte leur premier EP : Of dust and shade. On y retrouve ce tout premier titre où les idées fourmillent car sous des aspects "rock à la cool" entre inspirations post-grunge, stoner et indé, le trio enquille les bons riffs, les ambiances, les breaks et les fausses pistes dans un seul et même titre. Schéma identique pour "Dust" qui s'étire aussi sur plus de six minutes et joue avec les rythmes, les sons et nos sensations comme s'il était plusieurs. Ce n'est donc ironiquement que sur "The errant" que Mr White Noise va droit au but, enfin presque puisqu'on a le droit à une petit dérapage très contrôlé sur la fin du morceau. Bien qu'honorable, la production peut être améliorée (le son des distos mériteraient un meilleur traitement), sinon, on a hâte de découvrir ce que le combo peut nous inventer sur un format plus long que ce quart d'heure.