Mintzkov - Rising sun, setting sun C'est quoi ?
Le nouvel album des belges Mintzkov, soit quelques 12 titres produits par le britannique Jagz Kooner, connu pour avoir notamment collaboré avec Radio 4, Kasabian, New Order et Primal Scream, autant dire... pas le premier venu. Un choix argumenté par la volonté pour la formation de "créer encore plus d'énergie, de mouvement au sein même de chacun des morceaux" dixit le groupe himself. Sinon, Rising sun, setting sun, c'est aussi un objet à l'artwork sauvagement travaillé par Kati Heck, une artiste allemande et résidente à Anvers, la ville du groupe.

Le contenu ?
Une musique pop-rock qui trouve son assise dans la puissance des rythmiques basse-batterie habillées d'un couple clavier-guitare mélodique. Pour une quantité de tubes en puissance (allant de la power-pop aux ballades classieuses) aux refrains accrocheurs et chantés avec efficacité. En bref, un contenu bien troussé, ayant un fort potentiel du fait de l'accessibilité de ces titres hérités d'un vrai savoir-faire belge en la matière (les dEUS ou Evil Superstars et autres Flexa Lyndo). C'est dire tout l'intérêt de ce disque.

Verdict ?
Sans remuer le couteau dans la plaie sur le cas de la voix de Philip Bosschaerts (voir la chronique de 360°), Mintzkov confirme quand même tout le bien témoigné par les médias et le monde de la musique à l'époque de 360°. Les belges tentent tant bien que mal de faire évoluer leur style musical, de le diversifier mais le schéma reste globalement le même à l'image de leurs tempi souvent monotones. L'album a néanmoins fière allure malgré la reprise peu convaincante du succès "Andy" des Rita Mitsouko et sans léger manque de renouvellement. On devrait retrouver les belges sur les scènes des festivals cet été, ce sera donc une nouvelle occasion d'apprécier réellement la dimension de leurs nouveaux morceaux.