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Numéro :
Mag #53
On les adore depuis toujours donc voir Nostromo en couverture avec une longue interview, c'est évident ! Dans ce numéro 53, tu trouves d'autres interviews sympas comme celles deGliz, ADULT., ACOD, Lenine Renaud, Demago, Grade 2, Phil Lageat (le boss de Rock Hard qui nous parle de la Bible Hellfest), Red Mourning et La Piéta.
Michael Monroe / Chronique LP > I live too fast to die young!
On ne change pas une équipe qui gagne. Sacré dicton que l'on peut aussi bien appliquer au Racing Club de Lens de Franck Haise qu'au génial backing band de Michael Monroe. Accompagné du fidèle Sami Yaffa à la basse, du cogneur Karl Rockfist et du génial duo de guitaristes Steve Conte/Rich Jones, le charismatique Michael Monroe nous sert, avec I live too fast to die young!, une nouvelle rasade de rock 'n' roll dont il est un des derniers à détenir la formule magique.
Droit au but, voilà ce qui pourrait être le slogan qui collerait comme un gang à la formation de l'ancien leader d'Hanoï Rock. Qui s'y frotte s'y pique (cher à Nancy) peut également s'adapter à la situation, tant la musique du combo est addictive. Et même s'il faut attendre la quatrième plage de l'album pour sauter au plafond ("All fighter" avec ses riffs percutants, ses refrains coups de poing et son pont tout simplement génial), le début de l'album s'avère assez distrayant ("Murder the summer of love" et "Young drunks & old alcoholics", ouvrant l'album, posent les bases d'une musique nerveuse sans être absolument géniale. Il faut dire que ce groupe est tellement parfait (tant dans l'attitude que dans son travail de composition) que l'excellence peut presque paraître banal. Le mélodique "Everybody's nobody" te fera fondre ton cœur de rockeur, tandis que tu remueras ton popotin sur "Can't stop falling apart" et son putain de refrain IMPARABLE. Je m'excite, mais putain, on parle de rock 'n' roll là !
Aussi à l'aise avec les brûlot punk rock ("Pagan prayer", "I live too fast to die young!") qu'avec les touchantes ballades ("No guilt", "Antosocialite"), Michael Monroe n'a de compte à rendre à personne et n'a plus rien à prouver à personne (preuve en est "Dearly departed", OVNI musical clôturant ce disque). I live too fast to die young! n'est peut-être pas le meilleur album de sa riche discographie, mais il a le mérite de sonner et d'être authentique. Avec un album comprenant des tubes en puissance, il est à parier que tu ne marcheras jamais seul, Michael !
Si tu fais la synthèse de mes chroniques dans le mag, tu te seras rendu compte depuis longtemps que j'ai une passion certaine pour le rock, celui qui transpire, celui qui chavire et celui qui te fait rugir de plaisir (euh, je m'emporte là !). Et Michael Monroe est bien ce qui synthétise tout ce que j'aime dans le rock !
Entouré d'une équipe d'enfer (avec notamment le bassiste de Hanoi Rocks et l'excellent guitariste Rich Jones - ex Loyalties et Ginger Wildheart Band), le Finlandais (ancien frontman de Hanoi Rocks) est de retour avec One Man Gang, onzième album de sa discographie solo. Le défi de proposer un contenu aussi abrasif et récréatif que Blackout states, excellente précédente production datant de 2015, était de taille et le challenge a été remporté haut la main ! Il faut dire qu'en douze titres, le blondinet et ses quatre compères ravagent tout sur leur passage, en enchaînant tubes sur tubes, en multipliant les riffs catchy et en servant des chansons de qualité sans jamais se fourvoyer dans la simplicité. Et même si je ne raffole pas des ballades (même quand elles sont bien exécutées, comme pour "Midsummer nights"), elles ont l'avantage de permettre à l'auditeur de reprendre ses esprits après avoir encaissé un trio de brûlots façon uppercuts (le punk "One man gang", l'excellent "Last train to Tokyo" dont tu chanteras le refrain après une seule écoute, "Junk planet" avec MM à l'harmo') et avant de repartir pour la même punition ("Black ties and red tape". Le groupe maîtrise à la perfection ce que j'appelle le "tube mid tempo" ("Wasted years", "In the tall grass", "Hollywood paranoia". Même la trompette est utilisée à bon escient dans le dansant "Heaven is a free state" et ses rythmes hispanisant. Franchement, que demande le peuple (à part des concerts en France, et pas seulement un passage parisien en milieu de semaine !) ? Sinon, je t'ai dit que des types de Damned, Apocalyptica et Hanoi Rocks jouaient sur le disque en guests ?
Voici un disque dont on ne peut pas se lasser. Doté d'une production impeccable, One Man Gang est un album presque parfait en tout point, remuant, riche et généreux. La voix du frontman est reconnaissable entre mille (même si certains morceaux bénéficient d'arrangements intéressants), ça dégueule de plans rock'n'roll aux guitares (les deux six-cordistes abattent un boulot impressionnant), ça bastonne à la rythmique et ça respire l'authenticité, la passion et l'amour de la musique ! Tout ce que j'aime dans le rock. Rien de novateur, certes, mais qu'importe. Quand c'est fait avec le cœur, ça ne peut qu'être souligné et apprécié.
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