Michael Monroe est un rocker de grande classe. Hyperactif sur scène, notre homme nous a accordé un peu de temps pour répondre à quelques questions. Hey ! Ho ! Let's Go !
Michael Monroe
Tout d'abord, qu'est-ce que ça signifie pour vous de jouer au Hellfest ?
Cela signifie évidemment beaucoup car on n'y avait jamais joué auparavant, et en plus on n'a pas encore beaucoup joué en France. Assez étrangement, depuis les débuts de ma carrière, avec Hanoi Rocks dans les années 80, on n'est que très rarement venu en France. C'est un excellent moyen de toucher un grand nombre de personnes en même temps car le public est énorme.
D'après ton expérience, considères-tu le Hellfest comme l'un des meilleurs, voire le meilleur festival d'Europe ou du Monde ?
Oh, je ne peux pas et je ne veux pas le mettre en compétition avec d'autres festivals. De plus, cela dépend toujours de qui joue, et même à ce moment-là ce serait une question de goût. Cependant, sur la base de ma première expérience, je dirais que c'est un festival très spectaculaire et vraiment énorme. Certains des groupes les plus gros et les plus importants se sont produits, comme Alice Cooper, Guns N' Roses ou Metallica ! Il faut être au top pour les accueillir, les avoir en même temps est assez impressionnant.
Qu'avez-vous trouvé de plus impressionnant au festival : l'accueil, organisation et public, le décor ou le programme ?
Le nombre de personnes dans le public m'a pris par surprise et j'ai été impressionné par la quantité de bruit qu'ils ont fait. Et surtout au show d'Alice Cooper, que j'étais allé voir la veille, il pleuvait à verse, le temps était froid et venteux, mais ça n'a pas du tout dérangé le public.
Qu'est-ce que ça fait de jouer le même jour que Guns 'N' Roses, Airbourne ou GBH ? Avez-vous ressenti de la pression ou cela vous a-t-il donné des ailes ?
Je n'étais même pas au courant que ces groupes jouaient ! Et dans tous les cas, la présence d'autres artistes n'affecterait certainement pas ma façon de jouer.
Aviez-vous déjà joué aussi tôt ? Préparez-vous et appréhendez-vous un concert de 40 minutes tôt dans la journée différemment d'un concert en tête d'affiche dans la nuit ?
Je dois admettre que jouer vers midi est très inhabituel et il est difficile d'être dans le rythme, si brusquement en milieu de journée. Il a fallu un certain temps pour s'échauffer et entrer dans la "zone" et avoir un bon rythme pendant le show, mais j'y suis finalement arrivé.
Il y a des journalistes du monde entier à ce festival, est-il facile de concilier les demandes des médias avec votre envie de profiter du festival ?
Ma conférence de presse a été formidable. Les gens des médias étaient très gentils et avaient des questions intelligentes et constructives. J'ai surtout profité la veille avec le show d'Alice Cooper.
Te sens-tu plus à l'aise sur une Mainstage comme celle où tu as joué ou sur des scènes comme la Warzone ou la Valley, plus petites mais permettant un contact plus facile avec le public ?.
Je joue sur n'importe quelle scène et n'importe où ! Je donne tout ce que j'ai, quoi qu'il arrive. Dans le cas présent, plus c'est gros, mieux c'est !
Quels sont les projets à court et à long terme du Michael Monroe Band ?
Continuer à tourner pour défendre notre brillant nouvel album I live too fast to die young autant que possible dans le monde. Et étendre notre notoriété, on veut jouer notre musique sur toute la planète ! Et bien sûr j'espère revenir jouer au Hellfest l'année prochaine !
Merci à Michael et à Rich Jones pour le relais.
Photo : Bobby Nieminen
Publié dans le Hors Série Hellfest 2022