meanbirds - Confessions Of An Unrest Drama Queen Avec les copains du W-Fenec, nous recevons beaucoup de musique à chroniquer. On ne va pas se plaindre. Donc, on reçoit beaucoup de musique. Des liens (c'est la grande mode) et du support physique (en CD et en LP). Par contre, ça faisait longtemps que je n'avais pas reçu de sampler CD comprenant quelques titres d'un album (en l'occurrence, Confessions of an unrest drama queen de Meanbirds). Du coup, ce n'est pas facile de donner son avis sur un album complet avec une quantité limitée de titres à écouter. Mais si les quatre titres en question te donnent l'envie d'aller écouter l'album en entier, c'est bon signe, n'est-ce pas ?

Biberonnés aux Ramones, à Social Distortion et à Against Me, le trio allemand Meanbirds (composé de membres actifs de la scène punk rock de Nuremberg) a publié l'été dernier son premier album aussi sauvage que percutant. Preuve en est dès les premières secondes de "Set the world on fire", avec des guitares incandescentes, une basse hyperactive et un refrain qui fait mouche. Ça déboite à chaque plage et même quand le groupe lève le pied ("Kiss me goodbye" ou "Falling apart"), on sent une certaine tension dans l'exécution. Le son est quelque peu rock garage, ce qui donne un certain charme à l'ensemble qui est résolument punk rock. En quatre titres comme en dix (car bien entendu, curieux comme je suis, je suis allé écouter l'album en entier !), il est très facile de se faire un avis sur Meanbirds : ça joue tout droit, sans se poser de question mais sans occulter la qualité. Au même titre que son collègue allemand Antilectual (pour ne citer que lui), Meanbirds est (déjà) une valeur sûre du punk rock outre-Rhin et n'aura aucun mal à s'exporter dans les clubs du monde entier. Car quand tu sais écrire des punk rock songs qui dépassent rarement les 3 minutes et faire sonner l'ensemble aussi bien que Meanbirds, tu peux conquérir le monde.