Mars Red Sky - DAWN OF THE DUSK Si, comme moi, tu as adoré la promenade de Mars Red Sky avec Queen Of The Meadow, tu ne seras pas déçu de leur nouvelle offrande quand bien même celle-ci nous ressert "Maps of inferno". Comme c'est un des meilleurs titres de l'année, on ne va pas se plaindre et si ça se trouve tu étais passé à côté. Là, aucune excuse pour en profiter. Et le morceau trouve aisément sa place dans Dawn of the dusk, placé entre l'introductif et rampant "Break even" et "The final round" qui oscille entre gravité et envolées, il élargit la panoplie du trio jouant autant sur la douceur que sur les muscles saillants qui tendent l'atmosphère à la fin de cette première face.

L'autre partie de l'album est moins aérienne même si elle réserve quelques beaux moments comme ce "A choir of ghosts" qui fait rimer instrumental avec pédales, on a une profusion de sons de distorsions, c'est un régal étant donné combien elles sont soignées. "Carnival man" et "Slow attack" ont des allures plus calmes apportant un peu de clarté et d'aération tout en conservant quelques piques et relances magistrales. La liaison "Trap door" et l'outro "Heavenly bodies" ne marqueront pas les mémoires, ce serait sévère de dire que ces pistes sont là pour assurer du remplissage mais j'aurais préféré qu'elles ne soient pas séparées de "Slow attack" pour former un titre plus long avec des parties claires à ses extrémités, quitte à garder une version "courte" pour le live. Cette idée est d'ailleurs présente dans la présentation de la track-list puisqu'ils encadrent "Slow attack" comme si les trois ne faisaient qu'un.

Croisons les doigts pour que Dawn of the dusk ne soit pas à prendre au premier degré et donc que Mars Red Sky ne soit pas au début de son crépuscule, ils sont pour le moment davantage à leur zénith, quelles que soient les directions prises, ils sont toujours au sommet du firmament, capables de nous embarquer dans un univers toujours plus vaste, intrigant et passionnant.