Lynyrd Skynyrd - Last of a Dyin' Breed Hey mecton tu entraves queudale en rock sudiste ? Ouais ? Bah tu vois "Free bird", "Simple man" ou "Sweet home alabama", ouais, ça tu connais hein... Ben c'est eux.... Lynyrd Skynyrd, ferraillant depuis 1964 (tu as bien lu) donc à l'époque où tu n'étais pas encore dans les balls de ton géniteur et que lui même tétait peut-être encore son pouce. Même que c'est là où tu es obligé de sortir un boulier (chacun sa génération) pour faire le compte du nombre d'années de carrière. Cherche pas dude, ça fait quarante-huit. Ouais, quarante-huit ans putain.... Même avec dix ans de coupure, ça fait d'eux de sacrés highlanders du rock affichant une petite quinzaine de galettes au compteur. Alors, toi et tes Sons of Anarchy, tu me fais bien marrer. Bon ok aujourd'hui, franchement Lynyrd Skynyrd, ce n'est plus tout à fait comme avant, mais dis-toi bien que de temps en temps, les Jedi peuvent toujours la mettre aux padawan post-pubères question descente de bourbons et riffs southern-rock de brontosaure. Ou pas.

Bon c'est bien gentil tout ça, mais ça donne quoi Last of a dyin' breed sorti chez Roadrunner (ben pourquoi pas tiens !) ? Pas du grind-musette mon con, non qu'est-ce que tu crois ? du rock avec un grand R et une belle chopine de whisky pur malt, du boogie de saloon ("Mississippi blood") et du bon vieux southern-hard (rock) qui envoie du groove droit dans ses bottes, voire même une bonne rasade de country/folk typiquement americana. Pas transcendant, ni original pour deux tacos (non mais tu rêves ou quoi là ? "original", je me marre), mais s'offrant par moments quelques jolies fulgurances pas dégueu du tout ("Homegrown"). Même que Da Pimp, ça, y valide. Mais pas toujours ouais, faut pas abuser, en témoignent les pénibles "Ready to fly" ou "Something to live for" qui arrivent à te faire passer Nickelback pour un truc crédible à côté. Et comme le reste, est un peu trop souvent guère mieux sinon pire, on se dit que ce Last of a dyin' breed sonne un peu comme le chant du cygne de ces vieilles gloires du rock qui n'arriveront certainement jamais à étancher leur soif. Et comme les gaziers règlent leurs ardoises à coups de riffs, on sait déjà que si les héros sont fatigués, ils ne meurent jamais. Respect quand même.