Lost Cowboy Heroes est un nouveau venu dans le paysage rock français. Pourtant, les gus composant ce groupe ne sont pas nés de la dernière pluie : Sam et Fred de feu Second rate, Medhi, toujours guitariste de l'excellent groupe de ska Two Tone Club, ainsi que Sylvain, ex batteur de Brent, groupe peu connu mais tout de même sous le feu des projecteurs depuis que ses anciens membres ont fondé la crapulerie de Vegastar...Mais je m'éloigne. Besançon, capitale rock du grand est, vient de nous pondre un nouveau quatuor alors que son ancienne gloire locale vient de crever sous ses yeux. Lost Cowboy Heroes est la combinaison de quatre fortes têtes, des teigneux avides de son et de sueur. Les gugus sont incollables en ce qui concerne le rock garage, les groupes qui ont sortis deux maquettes sur musicassette, les groupes que seuls les disquaires indépendants du marais ont peut être entendu le nom au détour d'une conversation entre deux américains à paris. Après six mois de crapulage musical en répèt, la galette tant attendu par une poignée de fans faisant confiance aux quatre desperados que sur leur réputation est enregistrée pour une somme dérisoire. We only write these songs for us co-produit par les labels Vampire Records,José records , Buzz off Records et Coexistence obscure, est né, bien fait pour nos sales gueules de rockers. Mort à la tendance, plutôt crever que de se tartiner la dernière daube matraqué sur les ondes, faisons place à Lost Cowboy Heroes, son disque diabolique et ses concerts enflammés...
Infos sur Lost Cowboy Heroes
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Liens pour Lost Cowboy Heroes
- lostcowboy.com: Le site des desperados (281 hits)
Liens Internet
- agenda-concert.com : L'agenda des concerts
- label-athome.com : site du label
- Tomypunk : webzine punk emo ska punk
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Biographie > Les nouvelles gachettes du rock
Interview : Lost Cowboy Heroes, Sam de Lost Cowboy Heroes (Août 2005)
Lost Cowboy Heroes / Chronique Split > Ravi / Lost Cowboy Heroes : Split CD
Alors que je mets en forme la chronique du split CD Ravi / Lost Cowboy Heroes, ces derniers ont déposé les armes. L'aventure est terminée pour le groupe bisontin qui avait pourtant tout pour nous faire vibrer quelques années, mais voilà, Nasty Samy et Billy the Kill ont préféré tout arrêter au "bon" moment (mais existe-t-il un bon moment pour arrêter un super groupe ?) plutôt que de s'enliser dans une relation musicale qui aurait mené à des rancoeurs et des prises de tête. Mais ce n'est pas à nous de juger tout ça, et prenons ce dernier effort discographique comme une ultime preuve de leur talent. Les Lost Cowboy Heroes nous présentent, pour ceux qui ne les connaissent pas, les Ravi. Et inversement. East coast, west coast, punk vitaminé contre punk pop à l'ancienne, la connexion est établie, et même si les deux groupes ne jouent pas dans la même cour, preuve est que ce disque est tout à fait cohérent et intéressant. Honneur aux Caennais de Ravi et leur rock survitaminé qui joue avec le feu. Putain, que c'est bon ! D'entrée, "Morning pm" envoie le bois, façon punk rock incontrôlable. Moi qui ne suis pas fan du chant hurlé, je prends un pied gigantesque à l'écoute de ce morceau high energy dans un esprit Flying Donuts. Vous voyez le truc quoi ! Guitares rock, bass batt' monumentales, mélodies en veux-tu en voilà, hargne et riff bétons, on est dans le vrai. Et Ravi ne lâche pas le morceau avec "Crocodile dandy", titre énorme, qui démarre mid tempo pour finir dans une folie furieuse. Le son est pas agressif, pas de la disto métalleuse, juste du rock, enfin que du rock ! Mon dieu, que Lemmy serait fier de nos groupes ! Et Ravi, après avoir oeuvré dans le registre "morceau défonce" va nous la faire "lovin' song". "Hail fellow well met", dans un registre proche de Samiam ou des Hot Water démontre par A + B qu'il maitrise la volupté et la mélodie, même si ceux dont le chant un peu burné pourra les rebuter un peu. Bah, ils ne savent pas ce qu'ils perdent. Pour boucler la boucle et compléter le carré gagnant, une géniale reprise des Buzzcocks avec "Fast car" à la basse frissonante et aux sons de guitares résolument punks ! Yeah baby !
Même pas le temps de se reposer que les sulfureux Lost Cowboy Heroes déboulent avec leurs 'tiags crados et leurs chapeaux poussièreux. Dès l'intro, on a vite compris que les bisontins n'ont pas envie de rire. Le chant de Fred est démoniaque, jamais entendu ça, la batt' de Brioux est puissante et les guitares toujours au rendez-vous. Enorme. Et que dire du morceau suivant, je veux dire, LE putain de morceau qui laissera Lost Cowboy Heroes dans les annales du rock indie. "Leaving home" possède tout : le riff parfait, la mélodie ultime, le refrain génial et le solo de guitare incontrolable. Ouais, je sais, j'ai l'impression d'en faire beaucoup, mais pour les fans des pistolleros, ce titre fera très certainement partie du top trois des compos du groupe. Le troisième morceau des gars de Besak, "Fortune teller", lâchera un peu de leste pour mieux atteindre ton coeur. Il est toujours question de mélodie et de rock à tendance punk pop. Fred s'affirme de plus en plus au chant, et nous offre des passages complètement inédits. Qui s'en plaindra ? Certainement pas moi. Et malheureusement, c'est déjà terminé avec "Empty room" qui joue encore et toujours dans un registre bien connu des amateurs du groupe. Certes, Lost Cowboy Heroes prend des risques avec des morceaux riches et complets, au détriment du simple refrain percutant et du riff répété en boucle. Mais voilà la force du quatuor qui n'acceptait pas le compromis mais qui n'écoutait que son coeur pour se faire plaisir, nous faire plaisir !!!
Ravi, Lost Cowboy Heroes, deux écoles, deux façons de penser la musique, mais une même passion pour le rock à l'état pur, le punk à l'état dur, la pop à l'état sur. A écouter à fond et, comble de la perfection, en visionnant l'excellente interview croisée des gaziers dans le Kerosène number 6.
Lost Cowboy Heroes / Chronique LP > We only wrote these songs for us
Je décline toute responsabilité quant au contenu de cette chronique...Non, elle ne sera pas objective...Non, je ne vais pas me priver de t'endoctriner, toi, ôh lecteur du W-Fenec. Et oui, j'adore ce disque, cette galette truffée de fêves, ce missile ultra offensif, ce skeud vénérable et à vénérer a en devenir véner. Putain, oui, ce premier album de Lost Cowboy Heroes est magique. Les quatre dalton du rock 'n' roll vous saluent, ils se sont échappés du cercle des amis de la musique mielleuse, des amplis poussés à deux et des guitares au son clean à souhait. Bienvenue aux Lost Cowboy Heroes, nouveaux pirates des distros de france et de navarre, des scènes les plus crades de l'hexagone et de tes pires cauchemars. Car Lost Cowboys Heroes, c'est bien ça, quatre garçons dans le vent du punk rock croisé à la pop et au rock chiadé conçu dans une salle de répet obscure de besançon. Franchement, ça ne vous rappelle rien tout ça? Je sais, le parallèle est trop tentant. Il me paraissait inévitable d'évoquer le cas Second rate pour parler du We only wrote these songs for us des cowboys bisontins. Surtout que de pistoleros ont fait partie des rangs de mon groupe préféré. Inévitable de parler de Second rate, pour dissiper tout comparatif trop hatif. Lost Cowboy Heroes n'est pas Second Rate, comprendo. Il y a bien sur des points communs, nombreux même : des tubes à chaque plage, des rythmes entrainants, une hargne mélée aux mélodies, de la provocation, de la sueur et des morceaux reconnaissables entre mille. Je sais, ça fait beaucoup, me direz vous? J'en conviens. Mais la force des Lost Cowboys, c'est justement d'avoir pondu un album quasi parfait dans les compos, de bénéficier d'un son puissant, d'être composé de supers musiciens, et d'avoir évité le piège de devenir un Second rate bis. Car Lost Cowboy Heroes est plus crasseux que son ancêtre, peut être plus croquant. Ou bien le contraire . En tout cas, l'amateur des Rate ne retrouvera pas une pâle copie de son groupe chéri. C'était mal connaître Sam et Fred Alérat de refaire la même chose avec un nom différent. Second Rate est mort, vive les Lost Cowboy. Et pour son premier effort, le groupe n'a pas lésiné sur les moyens. Ca commence très fort avec un "lost cowboy heroes theme" quasi instrumental à l'intro incroyable, à la puissance magique, aux mélodies gracieuses et au rock groovant. Une entrée en matière de foliiiiiiiie comme dirait certains spinaliens. Le reste de l'album ne sera qu'une succession de brulôts démoniaque ("Stumble", "Someone Else", "Hate is coming",...), de morceaux à en chialer à chaudes larmes ("i only wrote this song for you", "Streets of your town",...) et de tubes indémodables (tous !!). Avec ce satané Nasty Samy, il était à parier que les guitares seraient présentes...Et bien, le gosse ne nous a pas menti, il débarque avec de la marchandise, bien épaulé par le fin limier de Medhi Mitchell. Résultats : des guitares tranchantes, des mélodies à l'infini, des solos (oui, des solos !!!) à en couper le souffle, des accords jamais entendus même sur mars, des ping pong insolents, bref, du grand art. Chaque morceau englobe son lot de plans guitaristiques plus fous les uns que les autres. On se demande où ils vont chercher tout ça, ces lascards. Il faut dire que les six cordistes sont bien épaulés par la présence de Fred à la basse, et de Sylvain qui est un véritable cogneur. Ce qui rend ce disque totalement rock. Pour ceux qui pourraient penser que le groupe est prématuré, je leur demanderai de bien écouter ce disque. Il est vrai que Lost Cowboy Heroes est jeune (cela se ressent d'ailleurs un peu sur scène), mais ce disque n'est pas prématuré. C'est juste un premier essai réussi, un skeud sans prétention mais qui pourrait en calmer plus d'un. Just listen it, putain de merde !!!
Tremblez dans vos chaumières, ravalez vos langues de vipère, planquez vous sous vos pieux, Lost Cowboy Heroes débarque dans la scène punk française, et ces drôles de pistoleros n'ont pas fini de vous pourrier la vie. Play it fuckin' loud, Dude !