Logh se forme en 1995 et a d'abord pour nom Log, ce n'est qu'au moment de signer un vrai contrat pour distribuer leur premier album autoproduit. Mais Logh qui n'était au départ qu'un projet pour passer le temps n'a pas vraiment vécu entre 95 et 98, année durant laquelle le groupe enregistre sa première vraie démo. Après un gros concert en 2000, les Suédois décident d'enregistrer un album, intitulé Every time a bell rings an angel gets hits wings, il est pris en licence par Bad Taste Records en janvier 2002 et c'est à ce moment là que le groupe se rend compte qu'il y a déjà 2 autres combos appelés Log et qu'ils s'ajoutent un h. Une tournée plus tard, le groupe retourne affronter les affres du studio pour sortir au mois de mai 2003 : The raging sun.
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Liens pour Logh
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Logh discographie sélective
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A sunset panorama
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Liens Internet
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Logh / Chronique LP > The raging sun
Derrière Logh, on trouve surtout Mathias Friberg qui prend en charge le chant, une guitare, et la composition des titres, ses collègues ne font que "jouer" les morceaux... ou presque car Mathias Olden (basse) coproduit cet album, une prod' qui parfois manque de propreté au niveau de la batterie ("At this my arm was weakened"). Si cette situation semble convenir à Jens Hellgren (guitare), Kristofer Ronstrom (batterie) a quitté le groupe après l'enregistrement... Pour en venir à la musique proposée par Mathias et Logh, c'est de la pop avec un peu de rock. Les suédois présentent des titres intimistes notament deux morceaux qui sont joués au piano, d'abord "End cycle" puis à la fin de l'opus "Lights from sovereign states", dans les deux cas, la voix se fait très discète, le tempo est lent, triste. A l'opposé on a des compositions beaucoup plus chaleureuses avec une voix proche de groupes comme Velvet Underground ou Weakids, les titres "The raging sun", "At this my arm was weakened" et "City, I'm sorry" sont nettement plus rock, avec des ambiances tirant vers le Nada Surf poppy, mais mis à part "The raging sun", ces compos ne tiennent pas aussi bien la route que les titres plus calmes. Logh est bien plus à l'aise et dans son élément quand il nous murmure "Thin lines" ou sort la guitare électro acoustique pour "A vote for democracy". Les mélodies sont simples, basiques, efficaces, elles nous touchent directement, "The contractor and the assassin" ou "An alliance of hearts" ne seront nulle part en heavy rotation mais font un bien fou à celui qui les écoute, Logh est réconfortant, et rappelle en cela Wilco.
Dix promenades plus ou moins mouvementées derrière une pochette intrigante, The raging sun est un bol d'air frais loin des schémas traditionnels anglo-saxons.