Logh : The raging sun Derrière Logh, on trouve surtout Mathias Friberg qui prend en charge le chant, une guitare, et la composition des titres, ses collègues ne font que "jouer" les morceaux... ou presque car Mathias Olden (basse) coproduit cet album, une prod' qui parfois manque de propreté au niveau de la batterie ("At this my arm was weakened"). Si cette situation semble convenir à Jens Hellgren (guitare), Kristofer Ronstrom (batterie) a quitté le groupe après l'enregistrement... Pour en venir à la musique proposée par Mathias et Logh, c'est de la pop avec un peu de rock. Les suédois présentent des titres intimistes notament deux morceaux qui sont joués au piano, d'abord "End cycle" puis à la fin de l'opus "Lights from sovereign states", dans les deux cas, la voix se fait très discète, le tempo est lent, triste. A l'opposé on a des compositions beaucoup plus chaleureuses avec une voix proche de groupes comme Velvet Underground ou Weakids, les titres "The raging sun", "At this my arm was weakened" et "City, I'm sorry" sont nettement plus rock, avec des ambiances tirant vers le Nada Surf poppy, mais mis à part "The raging sun", ces compos ne tiennent pas aussi bien la route que les titres plus calmes. Logh est bien plus à l'aise et dans son élément quand il nous murmure "Thin lines" ou sort la guitare électro acoustique pour "A vote for democracy". Les mélodies sont simples, basiques, efficaces, elles nous touchent directement, "The contractor and the assassin" ou "An alliance of hearts" ne seront nulle part en heavy rotation mais font un bien fou à celui qui les écoute, Logh est réconfortant, et rappelle en cela Wilco.
Dix promenades plus ou moins mouvementées derrière une pochette intrigante, The raging sun est un bol d'air frais loin des schémas traditionnels anglo-saxons.