LSC, aka The Locomotive Sound Corporation, c'est la fusion d'une batterie s'articulant autours d'une véritable machine à rythmes, d'une guitare déversant sa fureur et d'un duo de voix schizophrènes. Sur scène, puissance et fébrilité s'entrechoquent dans le seul but de prendre l'auditeur aux tripes, sans bluff inutile, quelque part entre Sonic Youth, The Kills et The Dead Weather, la french-touch en plus. En 2011, le groupe entre en studio chez Guyom Pavesi (Dead Sea Lions, The Prestige...) pour mettre en boîte un premier EP, éponyme, qui paraît durant l'été.
Si William Faulkner a écrit "Le Bruit et la fureur", The Locomotive Sound Corporation ambitionne de lui donner un équivalent musical.
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Et ça tu connais ?
Rubrique :
The Dead Weather
The Kills + The White Stripes + Queens of the Stone Age : forcément du lourd......
Rubrique :
The Kills
Un duo rock garage électro indie de grande classe...
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The locomotive sound corporation
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The Locomotive Sound Corporation / Chronique LP > The locomotive sound corporation
Si on dit The Kills vs The Dead Weather, l'auditeur lambda va penser "groupe anglais qui veut suivre le revival "dirty rock" dur, salement bluesy et outrageusement furibard qui va en mettre plein les tympans". Bah presque. Un gros rock mécanique et implacable qui ferraille ses instruments comme pas deux, emballé par une prod' qui respire le groove incendiaire, le blues ténébreux et l'électricité ravageuse oui... mais frenchy. Vu de là, ça peut faire peur sauf que The Locomotive Sound Corporation c'est l'exception culturelle du moment, THE next big thing tout droit débarqué de la capitale pour mettre le feu aux enceintes. Sous influence, oui, forcément et après ? "Last train" le prouve sans l'ombre d'un doute. LSC, c'est du très lourd. Et en live, n'en parlons pas.
Sensuel et incandescent, rocailleux et foudroyant, porté par un chant rageur et des musiciens qui font corps avec leurs amplis, ce premier des cinq titres composant l'EP inaugural de la discographie du groupe fait d'entrée de jeu bien mal aux écoutilles. La suite démontrera que ce n'était là qu'un avertissement. "Rounded circles" alourdit le fond sonore et muscle son jeu. Les LSC haranguent l'auditeur à les suivre dans leur road-trip à travers le sanctuaire du Rock, sous un soleil de plomb et les mains dans l'huile de moteur. The Locomotive Sound Corporation ce n'est pas pour la bleusaille qui découvre la musique amplifiée, ou alors on décline d'avance toute responsabilité en cas de dommages collatéraux. Car après deux titres en forme d'ogives thermonucléaires, on est déjà addict... et fatalement exigeant quant à ce qui va nous arriver ensuite dans les conduits. Mais ça le groupe, roublard, l'avait prévu.
Un "Poison" vénéneux à souhait, littéralement habité par la voix de sa chanteuse (Alison Mosshart vient de prendre 10 ans dans la vue...), des guitares qui crachent le feu, une rythmique de granit et ce son, brut de décoffrage si habilement mis en relief par un travail de producteur parfaitement en phase avec le propos du groupe... On cherche le défaut de fabrication, mais rien ne vient. Pas le si bien nommé "Turn into rage" qui carbonise ce qui nous reste de neurones en nous projetant la tête la première contre un mur de décibels, encore moins "King Kong", ultime baffe sonique assénée par un groupe déjà en pleine possession de son art. Quelque part entre un White Stripes sous IV de testostérone pure (OK ça existe déjà et ça s'appelle The Dead Weather...) et un Sonic Youth qui aurait mangé du riff stoner par palettes, le groupe livre une conclusion plus raffinée que frontalement sauvage, histoire de montrer que son rock, aussi primal soit-il est plus fin qu'il n'y paraît : on en prend encore une fois plein la gueule. Et le "pire", c'est qu'on en redemande, parce que cette fois c'est sûr, on tient là sans l'ombre d'un doute la nouvelle sensation rock hexagonale. Rien que ça.