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Lee Aaron / Chronique LP > Diamond baby blues

Diamond Baby Blues Généralement, quand mon ami Oli glisse dans ses envois des albums estampillés Metalville, on peut s'attendre à du feu, du sang et de la fureur de la part du distributeur allemand, qui dispose d'un catalogue metoool où les groupes old school (et parfois bien old school !) croisent les formations thrash bien extrêmes. Du coup, c'est une chouette surprise de tomber sur Lee Aaron. Chanteuse canadienne polyvalente (du hard rock au jazz, si si !), Lee Aaron présente son nouvel album sobrement intitulé Rock on!. Euh, non, Diamond baby blues. Rock on!, c'est le disque sorti en 2021 et chroniqué par mes soins dans le numéro 49. Et si tu apprends mes chroniques par cœur, tu auras donc constaté que le début de ce papier est une reprise mot pour mot de l'introduction de la chronique du précédent album. Mais pourquoi ? Car Lee Aaron est constante, pardi !

De là à dire que Diamond baby blues est la copie conforme de Rock on!, ça serait exagéré de ma part. Et totalement faux, Diamond baby blues étant sorti en...2018 ! Oli, j'ai l'impression que ton récent déménagement t'a permis de retrouver quelques vieilleries que tu auras réussi à me refourguer. Mais cela n'est finalement qu'un détail, car si tu es amateur de classic rock, tu ne pourras que passer un délicieux moment à l'écoute de ces douze titres qui déménagent et qui font du bien par où ça passe. Car en un peu moins d'une heure, Lee Aaron et ses acolytes régalent ! Du blues lancinant ("Mistreated", "Cut way back"), du blues revigorant ("American high", "My babe"), du rock 'n' roll basique mais efficace ("I'm a woman", "Mercy", "Hard road"), des ballades électriques qui n'ont rien à envier à Aerosmith et consorts ("Best thing"). Bien que moins percutant que son successeur, Diamond baby blues (qui comprend une tripotée de reprises (Deep Purple, Janet Jackson, Dee Dee Warwick) n'en demeure pas moins un album assez addictif. Comment pourrait-il en être autrement ? Et comme dirait Maxwell, ce n'est pas la peine d'en rajouter.

Publié dans le Mag #58

Lee Aaron / Chronique LP > Radio on!

Lee Aaron - Radio on Généralement, quand mon ami Oli glisse dans ses envois des albums estampillés Metalville, on peut s'attendre à du feu, du sang et de la fureur de la part du distributeur allemand, qui dispose d'un catalogue metoool où les groupes oldschool (et parfois bien oldschool !) croisent les formations thrash bien extrêmes. Du coup, c'est une chouette surprise de tomber sur Lee Aaron. Chanteuse canadienne polyvalente (du hard rock au jazz, si si !), Lee Aaron présente son nouvel album sobrement intitulé Rock on!. C'est simple, direct et efficace. Comme le contenu de cet album qui n'aura pas mis longtemps à me retourner le cerveau. Le genre de disque dont je ne pourrais jamais me lasser, avec des guitares qui riffent à tout bout de champ, un basse/batterie simple et percutant et des couplets et refrains accrocheurs. Du classic rock du feu de Dieu ! C'est généreux, excitant et pourtant simple. Tout n'est que volupté et sincérité dans les douze titres composant ce disque entendu mille fois mais qui fait mouche à tous les coups ! Le meilleur des seventies côtoie le boogie rock du tandem ZZ Top/AC/DC et le rock open tuning des Rolling Stones. Les fans de mid tempo et de chorus endiablés gouteront à ce fruit défendu avec délectation et sans retenue. Pendant que les titres s'enchaînent, je ne trouve pas beaucoup de défaut à Rock on! (Allez, en cherchant bien, on pourrait dire que le son est un peu vieillot mais ça colle au style).

Lee Aaron, du haut de ses presque soixante ans (ça ne s'entend pas du tout !), a tout simplement la Classe. Avec ses acolytes (dont son batteur de mari John Cody), la frontwoman Canadienne a décidé de nous régaler en se faisant clairement plaisir. Ça rock et ça roll sans agressivité, ça (se) ballade sans que ce ne soit larmoyant ou barbant. Le talent individuel de chaque musicien est totalement mis à la disposition du collectif pour accoucher d'un disque brillant à défaut d'être novateur. Tu peux y aller les yeux fermés, c'est du bon !

Publié dans le Mag #49