Lorsque l'on apprend que The Last Embrace est signé chez Longfellow Deeds Records, on se dit que c'est cool qu'il s'agisse pour une fois d'un groupe français qui ait l'occasion de nous foutre une bonne raclée stoner rock solide et sévèrement burnée. Puis on se dit, en toute humilité, que c'est bizarre quand même d'être passé à côté d'un des rares bons groupes hexagonaux sévissant dans le genre (on pense notamment à Glowsun, The Howling, Zoë voire RBO, on s'excuse pour les ommissions...) et qu'il doit y a voir anguille sous roche. Et pour cause, en guise d'anguille, on a droit à une jolie murène, puisqu'à l'instar de Buzzville Records (label partenaire de Longfellow Deeds) qui compte notamment au sein de son écurie stoner/ heavy rock (Gonzalez, Monkey3, Generous Maria, Artimus Pyledriver, Cabron, Cowboys & Aliens...), la formation métal atmosphérique Senjir, The Last Embrace sera l'exception qui confirmera la règle au sein de LDR.
Car, après Honcho, Sparzanza et Rite, nos compatriotes évoluent dans un style musical à cent lieux du stoner caniculaire chez à nos amis scandinaves. En l'occurence, pour faire très court, The Last Embrace, c'est un The Gathering à la française. Et là, où généralement, on se dit que c'est justement le "à la française" qui à tendance à torpiller le truc, Inside, premier album du groupe sorti à la rentrée 2006 nous démontre qu'en France aussi, on sait fait du metal atmosphérique. Un état de fait que les talentueux Aeria Microcosme nous avaient déjà subtilement suggéré et que TLE vient aujourd'hui confirmer.
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The Last Embrace : Biographie
Atmospheric dreams
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