27/04/24 Labasheeda chez nous : Labasheeda passera trois jours en France à la mi-mai, le groupe est à découvrir à Paris, Dijon et Clermond-Ferrand.
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14/09/23 Les plans de Labasheeda en approche : Labasheeda revient avec un nouvel opus le 3 novembre. Artwork et trackliste de Blueprints se dévoilent ci-après. Un premier single paraîtra prochainement(...)
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21/04/22 False Labasheeda : Labasheeda a mis en ligne le clip de "False flag", extrait de leur nouvel opus Status seeking.
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Numéro :
Mag #58
On a charbonné pour te livrer, relativement rapidement, un gros numéro avant de terminer l'année. Au menu : Empire State Bastard qui a profité de son concert parisien pour répondre à nos nombreuses questions, tu pourras lire également le live-report de leur show et une chronique de leur album. Côté interviews, il y en a d'autres comme celles de Benefits, Exsonvaldes, Princesses Leya, Bottlekids, 7 Weeks, Unspkble, Dusk of Delusion et Bad Situation ! Et on ajoute Blood Command qui inaugure une nouvelle rubrique qui fait honneur à la Norvège ainsi que l'équipe de Ca dégouline dans le cornet !.
J'ai découvert Labasheeda en 2016 avec un album aussi personnel qu'intéressant, le COVID en 2020 a fait que Status seeking est passé sous les radars mais cette année, le trio d'Amsterdam a pu sortir, aller jusqu'à La Poste et m'envoyer Blueprints. L'artwork est encore signé par leur guitariste, et si c'est clairement celui qui me parle le moins de leur vaste discographie, on se sent toujours très proche d'eux à l'écoute des onze titres. Avec un rock aux accents folk, le trio joue la carte de l'intimité et vient opposer à son énergie rugueuse l'emploi d'instruments plus doux (marimba, violon, piano, violoncelle, viole...). Un mariage qui donne de jolis bébés, même si je dois avouer avoir une petite préférence pour les titres plus graves et saturés ("Fossils", "Closure", "Homeless"). Sur ces plages, la voix pure de Saskia apporte une délicatesse bienvenue à des ambiances assez grunge, le contraste est alors bien plus poussé que sur d'autres morceaux ("What remains is love"), c'est ce qui, selon moi, fait tout le sel de ce combo. Alors, allez-y, envoyez moi du "Sparkle" !
Le joli nom de Labasheeda correspond à un bled en Irlande mais aussi à un groupe d'Amsterdam et c'est bien du groupe, formé en 2004, dont il va être question ici. Un combo qui sort en 2015 sont quatrième long format et donne dans le "art-punk" si on en croit sa définition. Perso, je dirais plutôt pop que art mais si tu t'attends à des mélodies à roulettes, tu fais fausse route, la base est clairement pop-rock, c'est le traitement qui est plus punk. Et "punk" dans le sens d'anarchique, un bordel plutôt organisé tout de même ou instruments divers (le violon tient une grande place) et saturations particulières sont réfléchies et prennent leur place aux bons moments pour dynamiter des compos plutôt agréables et faciles d'écoute ("Changing lights") car la voix de la frontwoman est assez délicate. Labasheeda, c'est donc davantage une An Pierlé qui aurait recruté Sonic Youth en backing band que Salvador Dali chantant avec Green Day. Tout comme l'imagerie utilisée, la production fait sonner le tout avec un côté vieillot travaillé, je soupçonne même les Hollandais de volontairement "rater" quelques passages pour rester fidèle à leur esprit punk et "live". Si tu es amateur d'aventures et de découvertes autant que d'un rock brut et différent, va fouiner sur leur bandcamp...
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