Même si le musicien avait déjà commis plusieurs infidélités avec d'autres projets comme Fantomas, The Venomous Concept, à mon humble connaissance, c'est la première incartade solo de Buzz Osborne des (The) Melvins qui débarque avec un album acoustique sous l'alias de King Buzzo ... Et à vrai dire, rien de surprenant musicalement tant l'album porte la patte du leader des (The) Melvins jusqu'au bout des ongles. Même la laideur coutumière des pochettes du trio de Seattle est présente... C'est dire si on est en terrain connu.
En dépit de sa durée conséquente de ¾ d'heure et de son aspect brut de décoffrage, This machine kills artists distille des atouts assez immédiats, la qualité des compositions étant indéniable et saute rapidement aux oreilles. Les influences classic-rock de Buzz sont d'autant plus palpables quand le musicien ne se cache pas derrière des palettes de décibels et ses inénarrables compères de boucan. "Dark brown teeth" est une excellente entrée en matière et les 17 morceaux défilent sans que l'on ait vraiment à redire : le propos est parfois agressif, parfois plus vaporeux, parfois nettement plus pop dans son attaque et la lassitude ne pointe pas son nez. Les ritournelles alternatives de King Buzzo s'avèrent addictives autant sur le court-terme que le long-terme et la sensation de reviens-y est assez tenace. A l'instar de la première gorgée de pinte, il n'est pas impossible que tu aies envie d'enchainer avec une seconde écoute qui te donnera probablement envie de creuser encore un peu plus.
Avec cette dernière sortie et The Unsemble, le projet expé' de Duane Denison de The Jesus Lizard et Tomahawk, Ipecac (Mugison, Goon Moon...) semble actuellement miser sur les musiciens "valeurs sures" de son roster : grand bien leur en fasse, c'est toujours de la boulette. Quant à Buzz Osborne, après un Tres Cabrones tout à fait honnête avec (The) Melvins, This machine kills artists confirme l'excellente santé artistique du musicien à la coupe de cheveux désormais totalement grisonnante mais aux idées toujours aussi grisantes.
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LP : This machine kills artists
Label : Ipecac
Ipecac (635 hits)
Date de sortie : 03/06/2014
Rough Democracy
Laid Back Walking
Drunken Baby
Vaulting Over A Microphone
New River
The Vulgar Joke
Everything's Easy For You
The Ripping Driving
How I Became Offensive
Instrument Of God
The Spoiled Brat
Illegal Mona
Good And Hostile
The Blithering Idiot
Useless King Of The Punks
The Hesitation Twist
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lp :
This machine kills artists
...
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Numéro :
Mag #63
Juste avant les fêtes, on te livre notre numéro 63 avec en tête d'affiche les Headcharger ! Un gros album et belle interview à découvrir dans nos pages, il en va de même pour Juniore, Daria, Coilguns, Klone, We Hate You Please Die et Wizard Must Die mais on ne peut pas mettre tout le monde en couv'. Tu liras aussi les mots de Patrick Foulhoux qu'on sort de l'ombre et nos live-reports sur les concerts de King Buzzo et Trevor Dunn, le fest In Your Face, Get The Shot et Stinky, Sepultura, Mononc' Serge Et Anonymus, Freehowling et Breakless au coeur de la nouvelle rubrique "Growl And Scream", Sylosis et Fit For An Autopsy et Neighboring Sounds ! Pour le reste, tu es habitué donc tu sais que tu vas aussi pouvoir te délecter du Huguigui Les Bons Tuyaux et de nombreuses chroniques sur les dernières sorties !
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Re: King Buzzo - This machine kills artists
Terrier : Val de Marne
et t'en es à ta combientième écoute mon bon ? ^^
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