Né à Bruxelles (Belgique) au début de l'année 2004, K-Branding est à ses débuts un sextet de musiques improvisées répondant au nom de The Monday Guys. Devenu trio, le groupe enregistre une première démo, éponyme, qui paraît en 2005 et qui mêle habilement l'impro expérimental et la violence d'un punk bruitiste acerbe. Suite au succès critique de ce premier opus, le groupe tourne avec DAAU, L'Enfance Rouge et Vandal X et sort l'EP Das ding l'année suivante puis Haircut encore un an plus tard. En 2008, c'est l'explosion médiatique avec la sortie du très estimable (et acclamé) premier album, intitulé Facial, via Humpty Dumpty Records. 3 ans plus tard, les belges remettent le couvert avec Alliance.
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K-Branding / Chronique LP > Alliance
Son Facial nous ayant honteusement zappé, sans doute le jeu d'une promo qui a du certainement se dire qu'il valait mieux s'éviter un concours de jeu de mots tous plus douteux les uns que les autres, c'est donc par le biais d'Alliance, son deuxième album, que K-Branding convole en justes noces électriques sur les pages du webzine aux longues oreilles. Noise tribale, jazz expérimental et musique bruitiste sursaturée au coeur de laquelle les cuivres font de fréquentes irruptions pour contrebalancer ces rythmiques frénétiques qui font la marque de fabrique du trio belge ("Japaner sein"), la mise à feu est imparable. Et ce mélange de no-wave et de transe free-jazz qui laisse à penser que les K-Branding sont épris d'une liberté d'artistique absolue ne l'est pas moins. De mouvements également tant leur Alliance se fait la conjonction de guitares dissonantes à souhaits et des psaumes vocaux qui parsèment certains titres, dont l'habité "Empirism" se fait à la fois l'écho et l'exutoire.
Pour les mélodies, on repassera, la musique de K-Branding se voulant essentiellement viscérale, martelant encore et encore un propos particulièrement percussif, post-punk dans l'âme mais surtout original. Les ambiances jouent avec les textures industrielles et cliniques, quasi monomaniaques tant un morceau comme "Gefahr" se veut obsédant, quelque part au point de convergence d'un Einstürzende Neubauten et d'un Zu. Célébrant l'union "supernoisique" des genres et de leurs dérivés, le trio arrache tout sur son passage ("Blurred version"), jongle entre les sonorités les plus tordues et agiles sur "Assente cultura" lorsqu'il ne se lance pas dans une escapade cosmique sur le très psychédélique "Astral feelings". On l'aura compris, Alliance n'est pas un album à mettre entre n'importe quelles mains, le groupe n'ayant aucun scrupules à laisser des auditeurs sur le rebord de l'autel, se lançant à corps perdu dans des séquences complètement démentes et parfois un peu démonstratives, d'un son rock innovant, animal et définitivement sans concession.