Intro nébuleuse, une montée en pression des guitares, un chant bien mis en avant (vraiment très en avant...), des instrumentations oscillant entre indie-pop et post-rock ascentionnel, "Birth rites by torchlight", titre inaugural de The martyrdoom of a catastrophist ne manque pas de qualité, quand bien même ce chant a quelque chose de tellement agaçant qu'il nous force finalement à baisser le son... pour mieux le ré-augmenter lorsque les guitares (re)prennent le pouvoir. Un vrai travail sur les ambiances sur "The antediluvian fire" sorte de western-song au post-rock fantomatique, des mélodies finement ciselées et un chant se trouvant à la croisée des chemins entre Dredg et Interpol, sauf que c'est too much, surtout sur les refrains, Junius avait pratiquement tout bon. Pratiquement on a dis. En clair, après deux morceaux, on est partagé entre plaisir pur et frustration agaçante. Un interlude plus tard et le groupe laisse un piano initier la trame mélodique d'"A Dramatist plays catastrophist" et parvient à éviter l'écueil des titres inauguraux pour affirmer un peu plus sa griffe musicale. Une étonnante palette de couleurs utilisée par les Américains qui jonglent entre les atmosphères et les motifs harmoniques sur "Ten year librairian", quelques part au point de convergence d'une pop-shoegaze hallucinée, d'un post-rock-core enfiévré, avant de s'attaquer à l'escalade du sommet de son album : "Stargazers and gravediggers". La petite merveille mélodique de The martyrdoom of acatastrophist. Rares sont les morceaux à attendre un niveau tel qu'ils suffisent à eux seuls de convaincre d'acquérir l'album. Surtout que la suite se maintient à peu près sur les mêmes hauteurs, d'"Elisheva, I love you" à "Letters from Saint Angelica", malgré quelques architectures un peu ampoulées, avant de conclure en beauté avec l'envoûtant "The mourning eulogy". Des qualités indéniable, un gros défaut de conception..., un peu rageant cet album trop emphatique mais pourtant d'une élégance mélodique rare. Reste quand même un magnifique objet, emballé dans un digisleeve deluxe très classe, qui vient confirmer une fois de plus que chez The Mylene Sheath (Caspian, Gifts from Enola déjà...), on ne rigole pas avec la notion de collector...
The martyrdoom of a catastrophist
Junius
LP : The Martyrdom of a Catastrophist
Label : The Mylene Sheath
Date de sortie : 10/11/2009
LP : The Martyrdom of a Catastrophist
Label : The Mylene Sheath
The Mylene Sheath: site du label (570 hits)
Date de sortie : 10/11/2009
Birth Rites By Torchlight
The Antediluvian Fire
(turning to the spirits of the hours.)
A Dramatist Plays Catastrophist
Ten Year Librarian
Stargazers And Gravediggers
(.he fell before her)
Elisheva, I Love You
Letters From Saint Angelica
The Mourning Eulogy
The Antediluvian Fire
(turning to the spirits of the hours.)
A Dramatist Plays Catastrophist
Ten Year Librarian
Stargazers And Gravediggers
(.he fell before her)
Elisheva, I Love You
Letters From Saint Angelica
The Mourning Eulogy
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