Le premier EP de Joya Hope est la parfaite image de l'amourette de vacance. Ou comment quelques jours se transforment en quelques titres, avec des bons moments, au pire quelques regrets, mais bien trop rapide pour s'effondrer. Parce que voilà, les présentations sont express : 3 titres dont une reprise. Tout juste le temps de se construire quelques impressions à propos du projet solo de la chanteuse parisienne, ancienne membre du trio Bitchee Bitchee Ya Ya, à l'époque signé chez Kitsuné. Ces quelques impressions confirment malgré tout un beau travail qui fait sonner la production comme un billet d'invitation. Ici rien ne bouleverse les codes, ni ne révolutionne le genre mais c'est plutôt finement composé. Pop synthétique un rien fragile, avec une vraie bonne idée : la reprise lumineuse de Cindy Lauper, appropriée et totalement en symbiose avec l'identité du projet. Une belle voix, une fragilité instrumentale, ignorant testostérone électronique et surdose facile. Cette pop synthétique, obscure, est narrée par des peurs confessées de monstres sous lits, ombres noires qui ne me touchent guère... Par contre je le suis plus concernant la retenue intelligente qu'a ici Joya Hope à gérer les arrangements, rythmes et formats, à donner et reprendre, sans jamais céder à une niaiserie rutilante, formatée, qui paye. Du bon, quoique un peu court pour animer plus que ma semaine. Maintenant on attends la suite..
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ep :
Joya Hope
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Liens Internet
- reuno.net : webzine culturel
- La Grosse Radio : le site de La Webradio Rock
- ThePRP : le site alternatif américain de référence