Au départ, quatre jeunes, Zakk (chant), Gary (guitare), Neil (batterie) et Steve (basse), habitués des formations d'amateurs et autres concours musicaux. Plus tard, Zakk fait un rêve où il se voit sur scène avec ses trois compagnons, lui apparaît alors le Joker. A Joker's Rage est né.
Actuellement, le groupe est un habitué des pubs écossais et anglais, réunissant ainsi un public fidèle, prêt à répandre la Rage du Joker. Novembre 2009, le groupe est sélectionné pour jouer lors de la première édition du TIME à Paris, le Salon des Indépendants de la Musique (The Indie Music Event). Un premier concert au Gibus, un second à l'Espace Kiron, et un troisième plus intime et acoustique réservé aux professionnels ; et les voilà avec une nouvelle idée en tête : conquérir Paris et la France. Musicalement parlant, A Joker's Rage est un groupe qui refuse de porter une étiquette et revendique son indépendance : mélange de personnalités, d'influences, de styles.
A Joker's Rage
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"L'Ecosse n'est pas qu'une province du Royaume-Uni. L'Ecosse n'est pas non plus qu'une collection permanente de kilts défilant au son des cornemuses. Oubliez Franz Ferdinand, et adoptez A Joker's Rage !"
Petite bombe funky au sein de la scène métal anglophone, A Joker's Rage est un quatuor écossais qui s'est construit sur une basse groovy particulièrement bien travaillée, un chant clair et puissant, une guitare aux riffs de jazz, métal, ska et dub, et d'une batterie racoleuse. Les dix morceaux qui composent ce premier album provoquent un effet addictif immédiat. Ni métal, ni ska, ni dub, le groupe ne s'étiquette pas aisément, car le groupe regroupe toutes les meilleures influences pour les touiller à sa sauce écossaise ! Comme dans le haggis, on trouve ici toutes sortes d'ingrédients, mais inévitablement farcis à la bonne température.
On trouve dans l'album des chœurs célestes sur "When in Rome", du chant aérien sur "Disc-over", du punk noise dans "Chase", un beau melting-pot musical. Impossible de reprocher aux écossais d'ennuyer ou de copié/coller le travail de confrères. Des riffs dub, une basse éveillée, la vivacité du ska, du punk, avec A joker's Rage c'est tout un lot de surprises qui s'ouvrent à nous. Dans "Screaming with the lights out", on savoure une belle tripotée de sons poilus typiquement métal, puis dans "Epiphany" on prend son pied sur la virtuosité de la basse, sur le charisme collectif des instruments et du chant, et sur la rythmique rapide à la heavy metal. Pour résumer, on écoute et on aime ça ! Dans "Elegant war" la batterie est grandiose. Le chant de Zakk est au summum de sa maîtrise sur chacun des morceaux, et le groove parcourt incessamment l'ensemble de l'album, alors que rajouter de plus ? Ce premier album est un coup de maître. Soyez avertis, qu'une fois la première écoute enclenchée vous ne pourrez plus vous en passer. Ecouter A Joker's Rage c'est l'avoir dans la peau pour longtemps.
Habitué des scènes anglaises et écossaises, on espère voir un jour le quatuor en France. Une tournée est prévue pour 2011, bonne nouvelle ! Maintenant, à vous de surveiller ces scottish parce que ça va remuer et danser furieusement sur leur passage. En espérant qu'ils ne passent pas qu'à Paris.