Alors rien ne nous prédestinait à écouter Johnnie Carwash notamment à cause de l'homonymie avec un autre Johnny qui a les faveurs de la rédaction... Mais il a fallu le Pogo Fest pour que les Johnnie Carwash s'en sortent plus qu'un groupe de Main stage 2.
Le disque commence par une chanson pleine de désinvolture qui ne dépareille pas avec la pochette du disque et le titre du disque "Teenage ends". L'adolescence se termine mais le groupe scande "I don't care / I don't give a shit / 'bout you" et nous met tout de suite dans de bonnes conditions comme si les Breeders avait forniqué en backstage avec les L7. Une voix pop, une musique et un état d'esprit punk. Dans le sillon de Lola de P3C, le groupe mixte arbore le "more women on stage" et dénonce les agressions tout en revendiquant le droit de s'habiller comme il le souhaite sur "Slut skirt". Sur le titre éponyme à l'album, le groupe flirte avec du déjà vu qui fait de ce titre une des chansons "tiens cela me rappelle quelque chose" et dont nous n'arrivons pas à trouver tant l'influence des ainés est digérée pour ne pas paraitre comme simplement recrachée. Le groupe arrive à nous bluffer sur un titre qui parait sans époque et qui est pourtant de 2022 mais le carbone 14 pourrait le dater de la fin des nineties sans aucun souci tant le punk tinté de grunge est bien joué. La désinvolture se poursuit sur des titres comme "Public toilet" ou "Junk food" avec son refrain "I love you so much I hate myself" et une intro à la limite de l'a capella, comme si la junk food était sainte.
Ce disque est une excellente surprise tout comme l'avait été sa transposition en live ; aucune prétention mais une énorme efficacité.
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