Musicien surtout connu pour sa contribution au mouvement punk/rock indie, Joey Cape se fait remarquer au début des années 90 en officiant comme chanteur/guitariste au sein de Lagwagon puis de son side-project Bad Astronaut et de quelques autres groupes dont Afterburner, The Playing Favorites ou Me First And The Gimmie Gimmies... Après avoir sorti une flopée d'albums avec ses différents groupes, Joey Cape sort en 2000 un disque acoustique avec son ami Tony Sly (No Use For A Name), notamment composé de reprises de Lagwagon. 8 ans plus tard, il explore une nouvelle fois la facette la plus épurée de son songwriting avec Bridge, un disque solo qui sort chez Bad Taste Records (Danko Jones, Hard-ons, Logh, Last Days of April...).
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Joey Cape / Chronique LP > Bridge
Disque de songwriter, Bridge explore la facette acoustique d'un musicien/compositeur plus habitué à oeuvrer dans le punk rock indie et électrique de Lagwagon (et de ses quelques autres side-projects relativement similaires dans l'esprit) qu'à s'exprimer au travers de compositions intimistes et doucereuses. Quelques morceaux aux saveurs subtiles ("Errands", "We're not in love anymore") plus tard et quelques autres plutôt agréables en fond sonore (mais seulement comme ça...), on ressort de l'écoute de ce disque avec le sentiment d'avoir passé un moment agréable mais sans plus. Car Bridge est un disque, en demi-teinte, aux schémas souvent trop classiques ("B-side", "Memoirs and landmines"), une oeuvre sertie de morceaux délicats et feutrés mais souvent déjà entendus mille fois ailleurs...
Malgré quelques arrangements (trop) discrètement fouillés et des mélodies ténues (l'élégant "Non sequitur", le mélancolique "No little pill"), Joey Cape n'arrive à faire naître des émotions pures qu'en quelques instants fugaces, sans tenir la distance sur tout l'album ("Gun it, no don't"). Des titres un peu insignifiants, sinon tout du moins très inoffensifs ("Mission unaccomplished", "Wo we've become"), l'américain nous offre un album globalement un peu fade, malgré des instrumentations éparses au violon et quelques gouttes de piano essaimées ci et là. D'ailleurs, comme un pied de nez aux futures critiques, le leader de Lagwagon conclu l'album sur un titre électrique et très indie punk dans l'âme ("Home"). Comme quoi, les veilles habitudes ont la vie dure mais en même temps, on reconnaîtra que c'est sans doute ce que l'américain sait faire de mieux. Car au final, Bridge ne fait finalement que proposer une relecture folk/rock du concept du verre à moitié plein ou à moitié vide par un Joey Cape finalement plus à l'aise avec des groupes électriques qu'en mode acoustique.