Jettators, c'est un duo depuis 2005 sauf en live ou un bassiste vient compléter la formation qui compte Pierre à la batterie, Thomas au chant/guitare et Jean-Phi à la basse. Un premier EP intitulé The mass is said puis ils s'envolent aux Usa pour bosser sur Milner hotel avec Jim Diamond au Ghetto recorders. Jettators c'est également des concerts : ils ont ainsi partagé l'affiche avec Unsane, Billy Gaz Station, Café Flesh et beaucoup d'autres...
Liens pour Jettators
jettators.ironie.org: Site officiel (220 hits) jettatorsbrothers: MySpace (246 hits)
Jettators discographie sélective
lp :
Milner hotel
...
Liens Internet
- Glaz'Art : site officiel
- reuno.net : webzine culturel
- Lords of Rock : webzine pop rock suisse
Rock > Jettators
Biographie > Je t'adore
Jettators / Chronique LP > Milner hotel
Ils sont allés le chercher loin ce son made in US puisque les Jettators se sont envolés direction Detroit pour aller enregistrer cet album qui porte le nom de l'hôtel, le Milner hotel, ou ils se sont logés durant le périple. Et premier constat : la production à la fois crasseuse et abrasive fait honneur aux compositions. Deuxième constat : les morceaux sont bons et le bolide Jettators est une mécanique bien huilée qui ronronne. Même si ils invoquent tout un tas d'influences diverses, c'est clairement chez le rock garage (Hellacopters, Black Keys, Jon Spencer Blues Explosion) qu'il faut aller chercher l'affiliation sonique la plus évidente : les Jettators y ajoutent une sensibilité nettement plus pop et "Have mercy" est plutôt représentatif de cette orientation. "He's back" durcit un peu le ton lors de coups de sang plutôt excellents et "Sweet and loud" est un moment de rock'n'roll sympa servi par un riff accrocheur tandis qu"Intensive care" se la joue plus agressive et percussive dans ses attaques. Les Jettators continuent d'explorer ce penchant pop sur "Just like a guest" qui vient nous renforcer dans nos bonnes dispositions et débarque un des plus beaux arguments de Milner hotel avec "Seattle" : riff blindé de nitroglycérine, leitmotif cinglant, chant sur-excité et l'un des pics de l'album qui agit en appel d'air au constat suivant. 3e constat : bien que Milner hotel soit un disque ultra-plaisant à parcourir, c'est lorsque les Jettators débrident la puissance de feu qu'ils procurent l'orgasme de nos petites oreilles. Les musiciens ont assurément trouvé le baril de poudre et ont le pied bien calé dessus, dommage finalement qu'ils n'allument pas la mèche plus souvent ("Seattle", "Hell-a-cop'song", "That's my own rule", "Wild turn ado"). Cela dit, l'album gagne en nuance ce qu'il perd parfois en puissance et c'est aussi un atout de poids pour le duo. Milner hotel remporte donc l'adhésion, il ne manque plus qu'une allumette ou un briquet pour que celle-ci se change en dévotion. Quelqu'un a t'il du feu pour les Jettators ? On chipote mais c'est une bien belle réussite quand même.