Jeepster

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Basé à San Francisco, Jeepster né en 2006 suite à la rencontre duo Justin Goings / Kyle Marcelli, respectivement batteur et bassiste dans le groupe de rock psychédélique O! The Joy, et de Jonah Wales, un chanteur/guitariste originaire de Nevada City. A six mains, le trio compose des compositions qui puisent leur inspiration dans la pop électrique des 70's et les couchent sur un premier album enregistré en 2008. Distile Records (Commodor, Mimas, O! The Joy, Planets...) les signe et sort What if all the rebels died ? aux premières lueurs de l'été 2009.

Jeepster / Chronique LP > What if all the rebels died ?

Jeepster - What if all the rebels died ? Crossover électrique, disque de chevet serti de mélodies incandescentes, grand pont entre les époques, croisement idéal entre la musique des seventies et le rock fougueux du nouveau millénaire, pop sauvage aux atmosphères fiévreuses et surannées, Jeepster est tout cela. Et en même temps tellement plus. Dans sa spontanéité presque irréelle, son amour pour une musique au groove finalement intemporel, What if all the rebels died ? est un album qui traverse les époques en s'écoutant encore et encore avec le même plaisir immédiat. Ce plaisir qui, instantanément parcours notre épiderme alors que le groupe déroule sa partition et insuffle toujours plus de vie à des mélodies absolument imparables.
Les Jeepster ont un secret : pour composer cet album, ils se sont enfermés quelques semaines dans un chalet égaré en pleine forêt, à quelques encablures du lac Tahoe (situé entre la Californie et le Nevada) et ont écrit des jours durant, pour parvenir à What if all the rebels died ?. Disque qu'ils font partager par le biais d'un label naturellement tombé sous le charme d'"A day in the dark", "Ex oh" ou l'ironique (ou pas) "Write the end first", en l'occurence Distile Records. Jamais bien loin lorsqu'il s'agit de dénicher une petite pépite eux. Un soupçon de psychédélisme perché tout en haut des cimes d'un rock énergique et surtout énergisant, dopé aux lignes de guitares qui atteignent leur cible avec une exaltante efficacité, des breaks inventifs, un jeu de rythmiques brillant, Jeepster impressionne.
On cherche l'erreur ? Le groupe assure, enchaîne et séduit invariablement. "Dont stop" est accrocheur, "Ditches" plus langoureux. "Be good in your neighborhood" nous plonge dans une douce torpeur aux textes lorgnant du côté des dieux Pink Floyd quand "Fiction fiction" prend les choses en mains pour nous offrir un réveil électrique de premier choix. Et le groupe de conclure avec un sublime titre éponyme, à l'image de cet album quasi miraculeux. Un petit bijou de musique amplifiée aux influences old-school et à l'efficacité bluffante. Difficile de ne pas se laisser prendre au jeu de ce si brillant revival. 10 titres, une petite demi-heure de son que l'on écoute encore et encore sans jamais se lasser, tout ça pour un premier album en tous points remarquable et livré dans un très beau digipack. Si ça ce n'est pas la grande classe...