ISP, à la base, ça veut tout simplement dire InfraStructure Plutonium. Franchement les gars, facile à retenir non ? Bah, il semblerait que non... du coup, on a réduit un peu tout ça pour donner naissance au nom de groupe actuel (ISP, vous suivez ?). C'est en 1994 que commence l'aventure pour le groupe lyonnais. Après quelques concerts et quatre ans d'efforts, la première récompense discographique déboule en 1998 avec Boxing day. Les concerts s'enchainent avec des méchants (Exploited, Madball...) jusqu'en 2000. Effet Pacco Rabanne, la fin du groupe est annoncée. Et puis, comme le vieux chnok avait tout faux, reformation du groupe en 2002 avec de nouveaux musiciens. De nouveau des concerts avec NOFX, Burning Heads et un sept titres sous le bras. C'est en 2004 que le groupe, fan depuis toujours des Burning, enregistre avec Pierre, chanteur guitariste du quatuor d'Orléans, le successeur de Boxing day. Voilà, ça s'appelle Rusty ambition et c'est du bon...

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ISP nouveau est arrivé. Et c'est une bonne cuvée. Deuxième album chez les trublions de Dirty Witch Records (The Pookies, Sons of Buddha), ISP will rocket you porte bien son nom. Les quinze titres de l'album sont envoyés à une vitesse éclair(é)e, ISP maîtrise son sujet en lorgnant du coté du punk rock survitaminé et du rock 'n' roll bien lourd. Pour être franc, ce disque décuple mon intérêt pour ce groupe que j'ai malheureusement découvert sur le tard avec leur précédente production. J'ai eu l'occasion de voir le quatuor sur scène en 2007 lors d'un festival suisse, et bien que la soirée fût déjà bien avancée, j'avais pris un malin plaisir à contempler cette belle machine qu'est ISP sur les planches. Si bien qu'un beau jour de printemps, ce nouveau skeud est arrivé dans ma boite aux lettres et sans être prévenu, j'ai pris une grande claque dans la gueule. Lolo, la prochaine, fais quelque chose, mets un sticker de prévention, balance une paire de boule quies avec la galette, bref réagis !!! Mais venons en au disque plus précisément. Bénéficiant d'un son à la hauteur de la qualité de leur compo (merci Alex Borel à qui ont doit le dernier UMFM), ISP balance du grand rock 'n' roll des familles, un rock teinté de hardcore et de punk. Les quinze titres s'enchaînent sans qu'on ait le temps de demander son reste, si bien que trente minutes plus tard, on est en droit de se demander ce qu'on vient de prendre dans la gueule. ISP maîtrise totalement son sujet en lorgnant du coté des Dead Kennedys, et des Burning Heads et la galette regorge de de titres aux refrains imparables et aux mélodies géniales. Vous l'aurez compris, ISP will rocket you, pas la peine de vous faire un dessin, ISP, ce n'est pas pour blagotter, ça envoie du lourd, c'est efficace, brut, direct, bref, c'est bon. Mais quoi ? Vous êtes encore là ? Qu'est ce que vous attendez pour aller commander ce putain de disque? Allez !!!

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ISP ne semble pas né de la dernière pluie. Et ouais, en lisant la bio du groupe, on constate que le groupe existe depuis 1994. Mince alors... je suis un inculte du punk rock. En même temps, à ma décharge, je ne peux pas tout connaître ! Deuxième album dans la carrière des Lyonnais et bonne entrée en matière pour moi. Rusty ambition est sorti chez l'excellent label Dirty Witch (coucou Lolo !), et pour résumer ce disque, je dirais galette sans prétention qui remue du fion. Excusez ce langage quelque peu pas très joli (bah dites moi, ce matin, ça y va les constructions de phrases et des assemblages de mots !). Mis en boite à Orléans et à Lyon par Pierre Burning Heads et Alex Borel (rien que ça !), ISP n'a pas accouché de l'album du siècle, mais ce disque est un véritable défouloir comme je les aime. Une sorte de Mel Team Plugs en plus oldschool. Je veux dire, ISP réalise un nombre démesurés de brûlots punk rock vieille école, avec l'art et la manière, dans un registre mid tempo. Pas de fioriture, pas d'exploits techniques, un bon rythme basse batterie, ça envoie du bois à l'ancienne et c'est exactement ça qu'on veut ! Du bon rock bordel !!! Alors, bien sûr, certains titres (très courts d'ailleurs) vont accelerer le rythme ("No time left", le raffiné "Soccer sucker"), mais dans l'ensemble, le mid tempo trouve parfaitement sa place. Rien de bien neuf, mais faut il forcément innover pour toucher le coeur et les esprits ? j'en suis pas persuadé. Et Rusty ambition en est la preuve ! Et la production de ce disque va de paire avec l'esprit même des compos : pas de sophistication, pas de prétention, juste du bon. Pour les fans de punk rock pure souche et de rock endiablé !!!

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