the icarus line : Black Lives At The Golden Coast Avec le départ de son guitariste pour NIN, The Icarus Line a attiré d'autres projecteurs mais si ce n'est en jouant sur la date de sortie de son album (un vendredi 13, celui de juillet), le groupe n'a pas trop cherché à se faire désirer par les fans de Trent Reznor et de sa suite.
Et pourtant le style a radicalement changé depuis Mono ! Les rythmiques se sont calmées, le côté punk bien présent lors des débuts du groupe se fait désormais très discret et surtout le chant est devenu très rock, très propre, audible, assuré, exit donc tout rapprochement avec le mouvement émo. [Contrairement à ce que laisse supposer l'immonde pochette de l'album, passons]. Black lives at the golden coast donc, est un album de rock psychédélique où l'on retrouve des influences des années 70 autant dans le son que les ambiances et le résultat sonne forcément moins frais que l'album qui m'avait fait découvrir ce groupe... Changement de registre, changement de line-up, mais même si The Icarus Line présente un nouveau visage, le combo garde sa qualité première : écrire des chansons cohérentes et agréables à écouter. Pas forcément de quoi crier au génie mais suffisant pour passer une bonne quarantaine de minutes de rock inspiré entre tempo mesuré ("Salyer", "Victory gardens"), escarmouches ("Sick bitch") et trip expérimental ("Kingdom" qui lorgne du côté de The Mars Volta). Au final, The Icarus Line est quasi impossible à suivre, son histoire s'écrit au pluriel, son style est changeant mais Black lives at the golden coast est une preuve de plus que la ligne a du talent, c'est moins tape à l'oeil et exubérant que par le passé mais ça fonctionne et c'est bien là l'essentiel.