Formé en 1999 dans la province canadienne de British Columbia, les quatre garçons dans le vent qui composent Hot Hot Heat tentent depuis de faire souffler un courant frais et novateur sur une scène rock'n'roll qui se mord déjà la queue en pleine expansion, boursouflée par la réutilisation méthodique de vieilles rengaines désuettes. Mais Steve Bays (chant), Dante De Coro (guitare), Dustin Hawtone (basse) et Paul Hawley (batterie) ont pour eux de puiser leur son autant dans les sixties que dans la new-wave des Cure, empruntant au passage quelques rythmiques aux Doors dont on croit parfois entendre le charismatique chanteur aux détours d'un couplet. Les petits frères de Radio 4 ne sont pas new-yorkais et livrent avec Make up the breakdown un prometteur premier album.
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Hot Hot Heat / Chronique LP > Make up the breakdown
On ne serait pas étonné de voir les Hot Hot Heat croiser un jour la route des Radio 4 (l'excitant "Talk to Me, dance with me" leur irait bien), tant ils semblent avoir tout autant été marqués par les années 80', claviers synthétiques en avant, toutes pédales wah-wah dehors et fourmis dans les jambes comprises au forfait ("Bandage" ou si les Cure avaient fait du punk). Si leur nom pouvait laisser présager une furie électrique, il faut dire que les Hot Hot Heat sont aussi chauds bouillants qu'un flirt avec Régine, et qu'en matière de furie, on a plutôt droit ici à du groove en diable ("This town" ) et à de la bonne humeur communicativo-sautillante ("Oh god damnit !") sous forme d'une poignée de pop-songs gentiment exécutées par ces serviteurs des réveils difficiles. Voilà un disque qui remplit son contrat de départ, à savoir vous faire tortiller des abdos fessiers sur une musique autrement plus édifiante que les beuglements star-académiciens. D'ailleurs rien de comparable entre un prof de danse péroxydé et ce génie de Chris Walla qui a pris de son temps précieux au sein des mythiques Death Cab For Cutie pour venir enregistrer cet album d'une main de maître : la ballade finale "In Cairo", qui ralentit soudain le tempo, s'en souvient encore !
Make up the breakdown est donc une entité solide et bienveillante dont s'extirpe à grande peine "No, not now" comme potentiel tube de l'été à écouter les vitres ouvertes sur la route des vacances, tout en se laissant agréablement décoiffer par ce vent si chaud chaud.