A Grenoble, il y a un club de foot, célèbre depuis quelques mois dans tout l'hexagone pour son étonnante incapacité à gagner des matches de championnat et sa défense et papier maché... Enfin, "des matches"..., un déjà ce sera pas mal pour commencer. Plaisanteries de comptoir mises à part, à Grenoble il y aussi depuis quelques années un combo revendiqué rock/metal/électro qui a la puissance offensive d'un croiseur pour déchirer plus d'un rideau défensif adverse. Une machine à scorer qui, après une démo détonante, un album très efficace et des prestations live de haute volée, revient armé d'un deuxième album attendu de pied ferme.
Onze titres plus tard et un constat s'impose : comme dirait ce cher Aimé J., les Holophonics ont musclé leur jeu. Dès "Modern fright", pas le temps de s'échauffer les écoutilles que les Grenoblois mouillent le maillot, piétinant les chevilles adverses avec un premier titre puissant, rentre-dedans, efficace, mélodique et excellemment produit. La routine quoi. L'éponyme "Travel diary from inner landscape" déboule et là tout de suite, ça rigole vachement moins en face. Tout le monde attaque, tout le monde défend et les Holo' partent à l'assaut des buts adverses avec une détermination peu commune... et quelques munitions métalliques de premier choix (ça peut aider). Grosses guitares bien affutées qui débordent sur les côtés, section rythmique s'appuyant sur la charnière centrale et un chanteur qui s'occupe de scorer, Holophonics envoient du gros et dégoupille l'opposition à force de lui rentrer-dedans.
On l'aura compris, le collectif Grenoblois est bien rôdé et quand il commence à faire tourner ses compos aux quatre coins du studio ("High life", "The other side"), ce n'est que pour mieux préparer les assauts suivants et démembrer la ligne arrière adverse. Car Travel diary from inner landscape (oui, ils ont longtemps "brainstormé" pour pondre un titre court...) est une succession quasi ininterrompue d'attaques power-rock nappées de metal alternatif et de quelques samples emballées avec soin (merci la prod assez monstrueuse made by "Loko Studio"). Pour les gestes classes mais inutiles, on repassera : dur sur l'homme, précis dans ses relances inflammables comme dans ses variations de jeu millimétrées ("A new life to come", "Real mind"), Holophonics délivre un cocktail musical percutant, toujours porté vers l'offensive mélodique et les éclairs métalliques de premier choix ("Chemically mine", "Why do we fail"). A un tel niveau de performance, nul doute que le groupe se rapproche dangereusement des cadors US de la catégorie.
Métal >
Holophonics : Chronique LP
Travel diary from inner landscape
Modern fright
Travel diary from inner landscape
High life
The other side
A new life to come
Chemically mine
Real mind
Last sin
Why do we fail
D.I.D
Travel diary from inner landscape
High life
The other side
A new life to come
Chemically mine
Real mind
Last sin
Why do we fail
D.I.D
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