Hollywood Porn Stars - Satellites Les Hollywood Porn Stars ont conservé leurs méthodes : on arrive au studio, on appuie sur "record", on joue tous ensemble et on fait "stop". En 15 jours avec l'aide de Christine Verschoeren (Ghinzu), ils ont ainsi 16 titres qui sonnent comme eux sonnent. Pas de bricolage. Et pour être certain de ne pas perdre de leur énergie au mixage, les titres partent à Seattle où ils sont travaillés par John Goodmanson (Nada Surf, Blonde Redhead, Sleater-Kinney, Death Cab for Cutie, Hot Hot Heat...), comme Year of the tiger, Satellites est donc ultra frais et fait mouche immédiatement.
Ce nouvel opus est peut-être un peu moins énergique que le précédent mais certainement pas moins mélodique ! Si quelques morceaux ne vont pas déchaîner les foules lors des concerts ("Crimes", "Perfect storm", "Calling the ghosts"), ils gardent néanmoins ce petit truc accrocheur qui nous laissent bien éveillés. Bien entendu, Hollywood Porn Stars a conservé son sens du tube, la recette de la rythmique qui fait tilt et a encore en stock quelques riffs qui tuent en dix secondes ("Andy", "Walking cash machine"). Au rayon des compos qui m'ont plus accroché que les autres (et oui tout l'album est très agréable, pas de faiblesse, pas de trucs qui le tirent vers le bas, que des petites choses qui font que l'on oscille entre le bien et le mieux), je citerais le délicatement pop rock "Islands", le nerveux "The fugitive", le brillant "Diamond", le vindicatif et perplexe "I want you" ou encore "There's a god", dernier titre de la galette qui la conclue de très belle façon puisque c'est un concentré d'HPS.
Comment ça, j'ai cité presque tout Satellites ? Si tu crois que c'est facile de faire le tri parmi toutes ces plages, vas-y, moi j'essayais juste de rendre service... Hein, je pourrais juste profiter du skeud dans mon coin et ne pas avoir à choisir et quantifier mon degré d'amour pour ces chansons !