Hole, groupe mené par Courtney Love a contribué pour une grande partie à un mouvement nommé Grunge, par la majorité des Médias... L'extravagante Courtney n'est pas uniquement, comme la plupart de la presse populaire se plaît à la nommer, "la femme de feu Kurt Cobain, leader du groupe Nirvana", elle est un personnage à part entière. Une entité incournable dans le mouvement Underground des années 90.
Loin d'être un groupe fixe, les membres de Hole se sont modifiés au cours du temps, laissant le noyau Courney Love/Eric Erlandson intact. Hole a en effet été victime de sa façon de vivre, avec les décès successifs qui ont endeuillé le groupe, ce dernier se trouve finalement composé de :
Courtney Love : Chant et Guitares
Eric Erlandson : Guitares
Kristeen Paff : Basse, Piano, Choeurs
Melissa Auf der Maur (après la mort de Kristeen Paff )
Patty Schmel : Batterie
( le groupe était composé pour le premier album de Courtney et Eric ainsi que de :
Jill Emeroy: basse
Caroline Rue
Pretty on the inside premier album du groupe est l'oeuvre d'un groupe emplie d'une fougue juvénile. La musique qu'il pratique est sans détour et atteint droit son objectif. Cet opus reflète la personnalité et le tempérament volcanique de Courtney, à l'opposé du visage doux qui figure sur l'album, riche en provocations diverses: "When I was a Teenage Whore" (quand j'étais une putain adolescente). En 1992 Hole sort son second Album : Live trough this. Cet album provient d'un groupe plus mûr musicalement, Courtney se surprend à savoir de tel ou tel refrain conviendra le mieux. D'apres Courtney, Miss World la fait penser à un morceau de Paul McCartney. Old Age, morceau initialement prevu sur Live trough this se retrouve finalement sur le recueil de pistes rares, morceaux lives et inédits My Body, The Hand Grenade. Courtney se trouve dans cette période trouble la victime des médias (à l'instar de son mari)...
En 1995 le groupe offre à ses fans, un Unplugged où Hole exorcise les vieux démons. Malgré la précipitation ce concert Unplugged fait apparaître la face de compositeur et d'interprète de Eric Erlandson et de Courtney Love. Ce concert mémorable n'as pas fait l'objet d'un album, pourtant mérité, pour pallier ce manque quelques pirates existent....
Leur prochain album, Celebrity Skin reporté pour le 7 Septembre, va confronter le groupe aux critiques acerbes inévitable...
Infos sur Hole
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Hole discographie sélective
lp :
Nobody's daughter
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Hole sur les forums
Forum :
Courtney Love: America's sweetheart
- 4 commentaires
bon j'ai pas trouvé de chronique sur le skeud de la foldingue du power rock indie riottttt girl......
bon en fait je suis tombé dessus d'occase et co...
Liens Internet
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Hole / Chronique LP > Nobody's daughter
Quand elle n'est pas complètement défoncée suite à une énième sur-absorption de drogues dures (on ne va pas tout énumérer ici, la liste serait longue), quand elle ne défraie pas la chronique des faits divers de caniveau, qu'elle ne fait pas en sorte de perdre la garde de sa fille pour la deuxième fois (si si), Courtney Love fait donc de nouveau de la musique. En fait elle n'a jamais vraiment arrêté, sauf que ses dernières tentatives étaient tellement misérables qu'il vallait mieux faire comme si ça n'avait jamais existé. Mais au milieu de tous ces déboires toxico-fisco-judiciaires, il y a Hole, fondé à la fin des années 80 et avec lequel Courtney a quand même sorti Pretty on the inside ou Celebrity Skin. Deux disques qui ont de la gueule et qui faisaient alors de Hole une des figures majeures de la mouvance grunge des 90's. Jusqu'à la séparation du groupe en 2002.
Mais comme il fallait nouveau remplir son compte en banque l'ex-madame Cobain a très logiquement réactivé son projet de toujours en 2009, annonçant un album sur lequel elle travaillerait avec Billy Corgan (Smashing Pumpkins). Collaboration forcément houleuse qui après de nouveaux déboires, plus privés, cette fois, abouti en 2010 à Nobody's daughter. Et c'est là qu'intervient une stratégie marketing très personnelle de la part de Courtney qui n'hésite pas à aller loin pour faire monter le buzz autour dudit album. Etape 1 : se montrer à moitié topless sur le web (on déconseille les âmes sensibles, c'est assez atroce). Etape 2 : balancer des saloperies sur de supposées orgies avec Billy Corgan (là c'est déjà plus drôle quoique...). Etape 3 : faire en sorte que ce-dernier l'accuse de lui avoir pompé (désolé) les titres de Nobody's daughter... Bref, de la communication qui vole très haut, à la hauteur du passif de la lady. Bon et sinon musicalement ? On va la faire courte, cet album censé soit-disant ranimer la flamme grunge 90's de Hole, est une blague. De mauvais goût. N'en déplaise à certains médias hexagonaux qui se sont extasiés en l'écoutant (quels pitres...), parce que bon... on a beau en recevoir des disques bien mauvais, là c'est quand même quelque chose.
Nobody's daughter donc, c'est son titre, qui débute par "Nobody's daughter", et qui ne commence pas si mal en fait. Une mélodie vaguement rock, une Courtney Love qui essaie péniblement de faire ce qu'elle peut au micro (au moins elle essaie...), des arrangements pas trop compliqués pour que tout le monde puisse suivre derrière, le résultat se laisse écouter comme n'importe quel single de pseudo-rock pour les kids destiné à abreuver les ondes FM, mais en un poil mieux. Honnêtement, ça aurait pu être pire. D'ailleurs, ça va être pire.... "Skinny little bitch" essaie de ressusciter la rage d'antan mais ne fonctionne qu'à moitié, voire même au tiers, "Honey" est une vague ballade grungy poussiéreuse sur laquelle Courtney Love parvient à écoeurer jusqu'au plus hardcore des fans de Hole de la première heure, et "Pacific coast highway" est juste chiant à mourir (courage, plus que 7 titres à tenir). Le problème étant qu'ici est que plus l'ex-Faith No More (et oui...) enchaîne, plus c'est mauvais. "Samantha", "Someone else's bed", "Force once in your life"... on n'a même pas droit au minimum syndical et la médiocrité crasse des compos prend le pas sur la mauvaise foi du début et on se dit que finalement... oh et puis rien, on arrête là sans voir la fin. Poubelle.
Hole / Chronique LP > Celebrity skin
Dernier album en date de Hole, Celebrity Skin, est un album important, un album que Courtney ne pouvait pas louper. A certain qui diront qu'il s'agit d'un album commercial, d'autre rétorqueront qu'il s'agit de celui de la maturité. A chacun son avis, mais Hole a bien changé depuis ses débuts. Courtney a atteint une maturité musicale, comme elle le déclarait dans une interview "Je sais maintenant quel est le riff qui va sonner après tel ou tel passage...", Courtney aurait-elle douté d'elle? Celebrity Skin est l'album tant attendu, aprés une tournée, un film et des mondanités, la tornade du rock, moins provocatrice, elle revient !
Armé sur certain morceaux de Billy Corgan, qui lui coûte plus en bouffe et en drogue que ce qu'il mérite, Courtney s'en débarrasse. L'album commence sur un morceau typique de Hole, non! ils n'ont pas été pourri par les maisons de disques et consorts... Même si l'album reste en fait beaucoup plus clean et light que les précédents, l'âme de Hole en reste intacte. Hole balourde sa plainte à travers des chansons qui vous clouent sur place, telle "Dying" ou "Northern star", écrite en une demi-heure. "Northern star" fait partie de ces chansons qui s'acrochent à vos oreilles, qui vous retourne. Coté morceaux énergiques, on n'en retrouve pas de la trempe de "live trough this", et encore moins de "pretty on the inside". Hole a veilli, a muri, mais ne s'est pas pour autant vendu au besoin commercial. Hole, profitant de sa popularité, en profite pour vendre plus d'album, et toucher un plus large public. Est-ce mal? La musique de Hole continue son chemin en ouvrant le voie pour d'autre...