Des gens à qui parler

Des gens à qui parler est le troisième Maxi de Histoire de..., 4 titres à fleur de peau, la voix en équilibre, un violoncelle versatile, 4 titres que l'on se repasse à volonté.
"(Pré)juger" commence la danse, calmement, mais surement, une guitare acoustique qui fait feu de tout flamme, un violoncelle hypnotique, une voix dont l'intonation mielleuse se fond dans les interstices, l'ensemble peut à priori faire penser à Louise Attaque, mais Histoire de... à pour le bien de tout le monde, troquer un violoniste contre une violoncelliste. Le violoncelle se fond à merveille dans le paysage sonore crée par Histoire de..., tout comme Rasputina fait du rock à coups d'archets. "L'un dans l'autre", il découle de ce maxi une magie sonore, un peu comme les recettes de Nic-U, mais version acoustique, les harmonies de guitares et les glissandos de la basse faisant le reste, aidés par une voix chaleureuse qui se fait douce.
Un phrasé syncopé, un rythme marqué, "Le premier rôle" tient le haut du pavé, une mélodie triste et entraînante, des paroles qui s'impriment en mémoire, -Et prendre la parole, c'est dans l'air du temps-. Un riff entêtant, bien exploité, "Des gens à qui parler", morceau éponyme du maxi, diffuse une ritournelle chaloupée, qu'un jeu de violoncelle et de guitare met en exergue, l'équilibre des instruments n'est jamais mis en faute, excercise difficile à manier avec des instruments dont la tessiture se recouvre. Bref, trouvez Des gens à qui parler d'Histoire de....