High-school Motherfuckers / Chronique LP > Trouble in paradise
Celui qui se permettra de dire du mal de High School Motherfuckers aura affaire à moi. Je ne suis pas bagarreur pour un sou (ni pour deux) mais pour le coup, je ne prends pas vraiment de risque car je suis sûr qu'en tant qu'amateur de guitares saturées et de mélodies imparables, le glam/hard/punk/rock du groupe du quatuor parisien va forcément te plaire. Trouble in paradise, nouvelle production parue chez Shotgun Generation Records, propose quatre nouvelles compositions et trois reprises (et pas des moindres avec des covers de The Dogs d'Amour, Last Of The Teenage Idols et des Ramones). A défaut de révolutionner le style, High School Motherfuckers s'applique à coucher sur bande, avec soin et détermination, les codes d'un style qui demeure attractif et distrayant. Les chorus de guitare sont percutants, les nombreux riffs sont incisifs et les lignes vocales sont efficaces. On pense bien évidemment à Backyard Babies et consorts quand s'enchaînent les 27 minutes de Trouble in Paradise, et on regrettera uniquement un son pas assez puissant à mon goût pour mettre en avant des compos solides et des interprétations sévèrement burnées. La suite, et viiiiiiiite !
High-school Motherfuckers / Chronique EP > Say you just don't care
Ce qui est bien avec des groupes comme High-School Motherfuckers, c'est qu'on va pas te raconter d'histoires abracadabrantes ni t'envoyer en pleine gueule des effets sonores hallucinants. Avec High-School Motherfuckers, c'est rock or die. Du coup, c'est du velours à chroniquer. Pas besoin de se prendre la tête, juste onze titres pour quarante minutes de plaisir.
Nouvel album du quatuor français, Say you just don't care ravira les amateurs de guitares, les fans de mélodies, les accros au 1, 2, 3, 4 et les inconditionnels de punk rock sentant bon la sueur et la fureur. Comme tout bon groupe de rock qui se respecte, nos amis ont une nouvelle fois poussé les amplis à fond pour la bonne cause. Et même si les HSMF n'ont pas inventé la poudre, ils connaissent bien le procédé pour parvenir à l'explosion sonore.
Pour une fois, je ne vais pas vous en faire des tonnes et aller à l'essentiel : High-School Motherfuckers représente tout ce que j'aime dans le rock : ça bourre, ça va tout droit, ça dégaine quelques soli pas dégueu. Les mélodies sont simples et efficaces, ça ne se prend pas la tête. Alors évidemment, des groupes comme celui-là, il doit en exister des brouettes, mais qu'importe, autant apprécier le moment présent, et c'est bien ce que je fais actuellement. Au fur et à mesure que le groupe déroule les morceau de Say you just don't care, les influences du quatuor resurgissent : je cite Motörhead, Backyard Babies, Zeke, comme j'aurais pu citer Guns 'N' Roses (le chorus de « When I wanna die » fera plaisir aux afficionnados de Slash) ou Hellacopters. Mais bon, vous aurez capté le délire hein ? Pas la peine de vous faire un résumé morceau par morceau, de toute façon, j'aurais l'impression de dire onze fois que c'est bon, que c'est gras et que c'est divertissant. N'empêche que je ne vais pas bouder mon plaisir de te dire et redire que les guitares sont incisives, que ça bastonne derrière et que quelques invités viennent tripoter la six cordes (dont un certain Blondie de Joystix, remember cet excellent split avec les Flying Donuts).
Avec ce deuxième disque, HSMF fait le boulot, et on sent que les quatre gaziers sont autant passionnés par le rock n roll qu'ils sont appliqués tant dans le fond que dans la forme pour nous offrir un putain de bon disque. Si bien que je suis impatient de voir tout ça en live. En attendant, je me contente avec délectation du disque. Avis aux amateurs.
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