Des vieux de la vieille, c'est comme ça qu'on pourrait résumer l'histoire de Gravity Slaves qui débute en 1995 et qui se poursuit encore aujourd'hui avec la sortie de The vertigo chronicles en 2011. Après plusieurs changemengts de line-up, le groupe est aujourd'hui constitué de Dude (basse/chant), Ben (guitare/chant), Nico (guitare/chant) et Tibo (batterie.). Les Gravity Slaves ont publié 4 albums (Choice en 2002, Come down en 2004, Dust en 2006 et donc The Vertigo chronicles en 2011) ainsi qu'un split avec le groupe Ravi.
Gravity Slaves
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Gravity Slaves / Chronique LP > The vertigo chronicles
Gravity Slaves, tu as déjà du en entendre parler via quelques news sur le site, on est donc plus que content de pouvoir enfin en parler au travers de la chronique du dernier album : The vertigo chronicles sorti via Opposite prod, le label des Burning Heads. Qui dit Burning Heads, dit punk qui galope... et les Gravity Slaves se situent effectivement dans cette frange mais avec une bonne dose d'emo-hardcore 90's (At The Drive In, Fugazi) dans les veines.
14 titres, pas grand chose à jeter : le groupe démontre un songwriting solide et varié, explorant toutes les possibilités de tempis : low, mid, fast... Peu importe finalement, car cela donne toujours un bon morceau à la clé avec les ingrédients inévitables (bon refrain, bon riff, bonne voix) même si on apprécie un tantinet les compositions les plus rapides ("Money", "Mosey") parce qu'elles sont grisantes comme une bonne vieille descente de rampe sur un skate. La diversité des attaques est d'ailleurs un des points forts de The Vertigo chronicles, l'album s'enfile comme une plâtrée de sushis. Dans cette collection d'excellents titres, certains sortent du lot comme "Rocky TV show" au ton bien hargneux ou "Bloodywood qui ressemble à du Fireside avec une voix proche de Ian Mck Kaye (Minor Threat, Fugazi, The Evens). On pourra toujours reprocher au groupe les thèmes un peu bateaux (les accidents de voiture, l'addiction à la clope, le consumérisme...) mais le message a le mérite d'être simple et compréhensible sans forcément avoir un doctorat en philosophie ou en micro-économie. Un album qui plaira autant aux petits jeunes, qui sont passés à coté des influences du groupe, qu'aux vieux de la vieille qui se remémoreront une époque révolue avec cet excellent disque très ancré dans les 90's.
Bonus Track : L'avis de Manu, chroniqueur-apprenti de haute volée : "cool, ça me rappelle la musique que j'écoutais quand j'étais encore puceau".