Go Public - LP Dernière chronique, deux jours après la deadline, on est pas mal. J'ai connu bien pire, à savoir deux jours (voire plus) après la sortie prévue du mag. Hum... Mais ça va couler tout seul, j'ai gardé le meilleur pour la fin et ce disque tourne en boucle depuis que je l'ai récupéré directement des mains du producteur début novembre. C'est pas 50 Cent, c'est 20 Machin. Consommons local ! Leur local à eux il est situé du côté de Lyon, même s'ils ne le fréquentent pas tant que ça, vu que certains sont disséminés un peu partout en France, genre Montpellier, Bourges... Il y a déjà eu plein de chroniques dithyrambiques (amplement méritées) sur cet album dans d'autres canards et si tu ne les as pas déjà lues, tu trouveras l'interview par mon dénicheur de tuyaux Gui de Champi juste derrière pour te renseigner davantage mais ce qui est sûr, c'est que pour parler de Go Public!, je ne ferai pas état ni de "all star band", ni de Bob Mould. Que ce soit bien clair ! C'est peut-être le dernier papier que je rédige pour ce mag mais c'est surtout le premier sur lequel je m'étais positionné, parce que je savais sinon que mon camarade mentionné précédemment allait sauter dessus. Hop, coiffé au poteau. Arf, mince, on n'était pas loin de la métaphore footballistique.

Tiens, c'est marrant, c'est le 4ème groupe de Lyon que je chronique pour ce mag mais la chose la plus cocasse, c'est que la première ligne de chant de "2 old 2 die", qui ouvre somptueusement l'album c'est : « I have never been right on time ». Elle ne pouvait pas mieux tomber celle-là. Bon, je ne vais pas parler de tous les groupes ni de mon pote Hugo qui fait la batterie mais il faut quand même que je mentionne Sixpack et donc Salim, le chanteur à l'origine du projet. Dans son salon dans un premier temps, puis qui a eu la très bonne idée de rendre ça davantage public. Si comme moi vous avez aimé l'emo/punk des Stéphanois dans les 90's, vous n'allez pas être dépaysés. Et cette voix nom de nom... quels frissons à chaque fois que je l'entends ! Ce n'est pour autant nullement une copie conforme mais une suite assez logique, de gars n'ayant jamais raccroché les crampons. Métaphore footballistique : check. Yeah ! Ce que j'aime par-dessus tout, c'est d'avoir réussi à concilier sur l'ensemble du disque, ce punk-rock à consonance émotionnelle et mélancolique très typé années 90, avec un hardcore mélodique daté au carbone 80's, tout en ne sonnant pas passéiste pour un sou. Au contraire, ça sonne même plutôt actuel, merci Alex Borel du Warmaudio pour cela. L'ensemble est homogène sans être redondant, ça fourmille de petits riffs, la rythmique est foutrement énergique et si je n'ai pas spécialement envie de distinguer un morceau parmi d'autres (bon, ok, il y a quand même "Snowball", et puis "63426", mais aussi "In a park", sans oublier "Restless kid" ou encore "Caribbean '68"...), je suis bien curieux de voir tout ça en live. Ça tombe bien, le groupe part à la rencontre de son public le mois prochain et la date parisienne du 16 février est notée en vert dans mon agenda. Oui, avec Vanilla Blue et Zero Gain ça devrait faire 2-1 pour Sainté.