Get Cape. Wear Cape. Fly

Biographie > Un indiefolkélectro qui met sa cape pour voler

Sous le nom Get Cape. Wear Cape. Fly se cache un jeune artiste anglais venant de Southend-on-Sea : Sam Duckworth. Fan des Flaming Lips, The Magic Numbers, Funeral For A Friend ou Feeder, Duckworth décide alors de monter son propre groupe en 2004. Un jour qu'il feuilletait le magazine ZX Spectrum, il tombe sur la solution du jeu vidéo "Batman". L'une des sections de celui-ci s'appelait "Get Cape. Wear Cape. Fly". On utilise également pas mal de mots pour désigner ce groupe : Get Cape, Cape, GCWCF, Slam Dunkworth ou Charlie Khoo. Sam enchaîne les concerts avec sa formation et un groupe de punk rock intitulé Silverskin puis signe un contrat en mars 2006 avec Atlantic Records. Le premier effort discographique, The chronicles of a bohemian teenager, sort en septembre de la même année. Les chansons teintées de folk, d'indie rock et d'électronique de cet album sont bien reçues par la critique et Get Cape. Wear Cape. Fly est nommé en janvier 2007 aux NME Awards dans la catégorie "meilleur artiste solo de l'année". 2007 est l'année des festivals (dont Glastonbury et Reading) et de la composition. En mars 2008, sort le nouvel album : Searching for the hows and whys. Outre la musique, Sam Duckworth est impliqué dans la campagne Love Music Hate Racism et un supporter de Fairtrade.

Get Cape. Wear Cape. Fly / Chronique LP > The Chronicles of a bohemian teenager

GCWCF - Chronicles of a bohemian teenager Dans la famille "songwriter indie folk actuel" on connaissait déjà John Vanderslice, Ricky Votolato, Joseph Arhur et autres Syd Matters. Désormais il faudra compter sur un jeune Anglais : Sam Duckworth ou plutôt Get Cape. Wear Cape. Fly, son nom de scène. Ce dernier, musicalement parlant, n'est pas tout près de la liste des musiciens cités plus haut. Le seul point commun de tous ceux-ci est, à coup sûr, le talent de composition. Et ca n'attends pas ! Dès la première piste, l'Anglais d'origine birmane nous montre qu'il n'a pas deux mains gauches. L'enchainement rapide d'accords en arpège de "Once more with feeling" ne marque aucune pause et une trompette vient s'y infiltrer pour conclure. A peine le morceau introductif terminé, Get Cape. Wear Cape. Fly commence à se dévoiler. Sam Duckworth fait appel à ses complices pour nous servir un "An oak tree", un concentré indie-pop acoustique qui fait mouche. C'est mélodique (merci le clavier), c'est joyeux et on en redemande. "The chronicles of a bohemian teenager (Part two)" avec sa batterie "breakbeatée" vient confirmer les bonnes impressions du début. Le chant se découvre de plus en plus au fil des compositions. Une voix "emo" empreinte de mélancolie qui n'est pas sans rappeler celle de Chris Carrabba de Dashboard Confessional. Mais une voix qui montre aussi parfois certaines limites, surtout lorsque elle est poussée. On mettra ça sur le compte de la jeunesse. Car rappelons tout de même qu'à tout juste vingt ans, c'est tout à fait honorable de faire un album comme The chronicles of a bohemian teenager. Dans d'autres styles, certains se sont également plutôt bien débrouillés (Ben Kweller de Radish ou Michael Feerick d'Amusement Parks On Fire). Ce "teen spirit" se ressent beaucoup dans la musique de Get Cape. Wear Cape. Fly et c'est ce qui débectera probablement certains fans d'indie-pop-acoustique, notamment concernant les paroles clichées qui reflètent la vision d'un jeune homme sur le monde d'aujourd'hui. En faisant abstraction de ça (on a tous été jeune dans notre vie !), on obtient tout de même un album plus que correct.