ffaf : casually... Après une démo fracassante (Between order and model) et un maxi annonciateur d'un album excellent (Four ways to scream your name), Funeral For A Friend nous sert (enfin) son premier album :
Casually dressed and deep in conversation. Bel artwork, jolies photos des beaux gosses anglais, son d'une noire propreté indécente (merci Colin Richardson) et compos imparables, FFAF a de quoi rendre jaloux un sacré paquet de zicos en mal de riffs affolants, de mélodies accrocheuses et de potentiel de réussite mettant à genoux les directeurs artistiques les plus regardants. Cette galette flirte donc avec la perfection, les douze titres (dont 2-3 que les plus fans, dont je suis, connaissent déjà) sont autant de tubes en puissance, impossible de ne pas tous les adorer, richement construits, ils sont simples à écouter, les mélodies s'imposent d'elles-mêmes, l'auditeur est transporté, même quand la batterie matraque les fûts ("Storytelling") et que les guitares crachent des accords saignants ("Rookie of the year"), le chant clair de Matt nous guide, nous rassure (et donne quelques coups au passage...), sa clarté, son ton, son rythme donne davantage de relief aux chansons qui n'en manquent pourtant pas ! Enorme ("Moments forever faded"). FFAF se permet un titre acoustique servi par des violons, "Your revolution is a joke" est une douceur qui aére l'esprit, ils sont vraiment très forts... Avec The Blueprint, Fony et FFAF, les anglais ont certainement repris la main sur le rock, une nouvelle ère a bel et bien débutée. Savourons ces moments de grâce... et osons penser qu'ils n'ont pas encore atteint leur plénitude... Your days were golden when we bleed...