Mikey Carnevale (chant, guitare), Richard Dotson (basse) et Adam Lomnitzer (batterie) montent un groupe début 2012 alors qu'ils sont au lycée, un groupe qu'ils pensent sans lendemain car la fac va les séparer. Lors des vacances de Noël, ils remettent ça pour un petit concert. Un show auquel assiste un mec qui leur demande de signer sur son petit label local Postmark Records. Le trio bosse donc bien davantage et enchaîne 2 EPs et un LP éponyme dans l'année 2013, la suivante, ils partagent un split avec Death Lens, enregistrent deux nouveaux morceaux et se font remarquer par Dangerbird Records, un label un peu plus gros où l'on trouve Minus the Bear. Ils enregistrent alors avec le chanteur de Fidlar un You are going to hate this qui reste cantonné à la Californie. Changement de batteur avec l'arrivée de Marc Finn et changement de dimension avec la signature chez Epitaph qui va propulser le trio à la conquête du monde, l'occasion pour eux de prendre en renfort un autre guitariste à temps complet en la personne de Jordan Clark. C'est donc à quatre qu'ils peaufinent Hypochondriac (de nouveau avec Zac Carper), un album de punk rock sans prise de tête qui pourrait être un nouvel étalon tant certaines compositions sont tubesques.
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Liens pour The Frights
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The Frights discographie sélective
lp :
Hypochondriac
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The Frights dans le magazine
Numéro :
Mag #36
Sombre, violent, révolté, voilà un Mag #36 sacrément burné avec donc Daughters en figure de proue mais également en interviews Pogo Car Crash Control, Black Bomb A, Shuffle, Lenine Renaud, et Palem Candillier.
Liens Internet
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The Frights / Chronique LP > Hypochondriac
Inspiration punk, natifs de Californie, accrocheurs, on peut les décrire comme des rejetons de Green Day. Mélodies puissantes et sens inné de la chanson pop, ils peuvent être comparés à des combos venus de l'autre côté de l'Atlantique comme The Fratellis ou Supergrass. Distorsions soignées et voix douce assez sucrée capable de t'embarquer en quelques secondes, tu peux les comparer à Radish ou Weezer. Album rempli de tubes immédiats à l'écriture en prise avec les soucis de teenager et un sens certain du clin d'œil ("I used to like Fidlar" entâme "Whatever") et les voilà comparables à Ash. La liste pourrait se poursuivre à condition de trouver d'autres combos qui ont été capables de marquer durablement les esprits avec des titres simples mais ô combien efficaces sans pour autant ne pas être dénués d'honnêteté.
Seul bémol à cette avalanche de louanges, la toute relative faiblesse de la fin de l'album où l'on trouve "No place like (not being) home" avec une influence ska qui sonne comme un petit hommage à Rancid et "Alone" une ballade sympa mais sans plus que Mikey Carnevale aurait pu garder pour ses shows en solo. Si ces titres apparaissent "faibles" c'est qu'auparavant The Frights a sorti l'artillerie lourde avec une série de compositions aussi excellentes les unes que les autres : "Crutch" (et son clip déliro-crado), "Whatever" (et son refrain entêtant), "Over it" (et son clip déliro-mantique), "Me and we and I" (et son clip déliro-sanglant), "Goodbyes" (et son orgue). Pas moins de 5 hits absolus, accompagnés de titres bien cools ("Broken brain", "Pills", "Hold me down"), ça donne un album de rock rempli d'énergie et de bonnes ondes. Ça fait du bien et ça vaut donc un bon paquet de médocs !
Publié dans le Mag #36