Fou De Joie-LP2 bright smile S'il serait exagéré de dire que j'étais Fou De Joie en sortant le CD digisleeve de l'enveloppe promo, il est en revanche vrai que j'ai arboré un large sourire dès les premières secondes de Bright smile, et que ce dernier ne m'a pas quitté pendant les 29 minutes que dure l'album. On pense à Algernon Cadwallader et toute la scène emo indie de Philadelphie ou du Midwest (Braid, Promise Ring) avec une touche de math-rock parfois, ou encore Sport, meilleur groupe français du genre dont le retour aux affaires après une pause de 5 ans m'a bien rendu, lui, fou de joie. Mais revenons à nos 4 Clermontois, qui n'ont pas à rougir des comparaisons, ni de ce deuxième album, loin s'en faut, poursuivant les bases posées avec Fou de joie (2019). Large sourire annonçais-je en préambule car c'est vraiment le fun qui prédomine (et non l'emo larmoyant) des morceaux tous plus entraînants les uns que les autres (à chaque nouvelle intro je me dis que c'est celui-ci mon préféré, avant de succomber à nouveau au suivant), avec tous ces petits arpèges chatoyants et ces chants enjoués auxquels tous participent. Cela donne l'illusion d'un très joyeux bordel, parfaitement orchestré au final, et enregistré par le bassiste Kévin en total mode DIY. Il faut être fou pour se répandre autant en joie par les temps qui courent mais heureusement qu'il reste quelques illuminés pour nous égayer ainsi et mettre du baume à nos cœurs d'emo. Merci.